La Vierge Marie, force du missionnaire, par le card. Rylko

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La IIIe retraite mondiale des prêtres a été ouverte à Rome par le card. Rylko mercredi. Quelque 900 prêtres et évêques méditent sur le thème : « Appelés à la sainteté pour la nouvelle évangélisation ».

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C’est « la Mère de l’Église qui a rendu possible l’explosion missionnaire survenue à  la Pentecôte », fait observer le cardinal Stanislas Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs.

Il a présidé, mercredi, la messe d’ouverture de la IIIe retraite mondiale des prêtres qui se déroule du 10 au 14 juin à Rome.

Le cardinal a invité les prêtres réunis en la basilique Saint-Jean-du-Latran, la cathédrale du pape, à se mettre à « l’école de Marie » pour nourrir la «joie douce et réconfortante d’évangéliser ».

Quelque 900 cardinaux, archevêques, évêques, prêtres et diacres issus de plus de 90 pays participent à cette retraite organisée par les Services Renouveau Charismatique Catholique International et la Fraternité catholique des Communautés et des Associations charismatiques.

Le pape François s’unira aux participants de la retraite vendredi 12 juin, solennité du Sacré-Cœur et Journée pour la sanctification des prêtres, et il célébrera la messe avant de leur remettre leurs missions.

En évoquant le thème de la rencontre – “Appelés à la sainteté pour la nouvelle évangélisation“ -, le cardinal Rylko a exprimé un souhait que les prêtres éprouvent « une préoccupation missionnaire profonde » et non de la « tranquillité ». Après des années de sacerdoce, le prêtre peut ressentir « la tentation de revenir en arrière », d’« être fatigué » et de perdre la chaleur du «premier amour», lors de l’appel du Seigneur.

Pour éviter cela, le président du Conseil pontifical pour les laïcs a rappelé que le cœur d’une retraite spirituelle est, pour un prêtre, « une nouvelle découverte du don et du mystère » de sa vocation.

Le deuxième objectif est d’éveiller le zèle missionnaire pour servir dans une Église avec « les portes toujours ouvertes », dans une Église « pauvre et amie des pauvres », pour pouvoir «  marcher avec des gens et, en particulier, avec ceux qui sont pauvres ».

Le troisième objectif est d’être toujours le « témoin de la joie et de l’espérance », a souligné le cardinal Rylko. «Un chrétien ne peut jamais être triste », a-t-il déclaré en citant l’exhortation apostolique du pape François « La joie de l’Evangile ».

Après la messe et les salutations des présidents des deux organismes organisateurs, Michelle Moran et Gilberto Barbosa, la retraite a continué avec une méditation du prédicateur de la Maison pontificale, le père Raniero Cantalamessa, sur le thème : «Appelés à la sainteté pour la nouvelle évangélisation ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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