La vie de l’homme est un écrin précieux à protéger, explique le pape

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ROME, Vendredi 13 février 2009 (ZENIT.org) – Si « la maladie et la mort sont entrées dans le monde », le Seigneur ne nous a pas pour autant « abandonnés », a affirmé Benoît XVI en rappelant que la vie de l’homme n’est « pas un bien disponible mais un écrin précieux à protéger ».

Le pape s’est exprimé en présence de nombreuses personnes malades, le 11 février, à l’occasion de la fête de ND de Lourdes et de la 17e Journée mondiale des malades. Il a pris la parole à l’issue de la messe célébrée à cette occasion dans la basilique Saint-Pierre par le cardinal Javier Lozano Barragán, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé.

Cette journée « nous donne l’opportunité de réfléchir sur l’expérience de la maladie, de la douleur, et plus généralement sur le sens de la vie à réaliser pleinement, même quand on souffre », a affirmé Benoît XVI.

« Dieu a créé l’homme pour le bonheur et pour la vie, alors que la maladie et la mort sont entrées dans le monde comme conséquence du péché, a-t-il poursuivi. Mais le Seigneur ne nous a pas abandonnés à nous-mêmes ; lui, le Père de la vie, est le médecin par excellence de l’homme et ne cesse pas de s’incliner avec amour sur l’humanité souffrante ».

Le pape a rappelé avec force que « la vie de l’homme n’est pas un bien disponible, mais un écrin précieux à protéger et à soigner » avec attention, « de son commencement jusqu’à son accomplissement ultime et naturel ». « La vie est un mystère qui en soi demande responsabilité, amour, patience, charité ».

C’est pourquoi « il est encore plus nécessaire d’entourer d’attention et de respect celui qui est malade et souffrant ». Même si « cela n’est pas toujours facile », le pape a invité les fidèles à se mettre à « l’école du Christ eucharistique » pour « apprendre à toujours aimer la vie et à accepter notre impuissance apparente face à la maladie et la mort ».

Benoît XVI a enfin évoqué Lourdes, « ce lieu sacré » où « notre Mère céleste est venue nous rappeler que nous ne sommes que de passage sur cette terre, et que la demeure véritable et définitive de l’homme est le Ciel ». « C’est vers ce but que nous devons tous tendre », a-t-il conclu.

Marine Soreau

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ZENIT Staff

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