La source de la mission, c’est l’amour de Dieu, rappelle Benoît XVI

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Message pour la Journée missionnaire mondiale 2008

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ROME, Dimanche 13 juillet 2008 (ZENIT.org) – La source de la mission, c’est l’amour de Dieu, rappelle Benoît XVI dans son message pour la 82e Journée missionnaire mondiale qui sera célébrée dans le monde le dimanche 19 octobre 2008, sur le thème : « Serviteurs et apôtres du Christ Jésus ». Benoît XVI y évoque tout spécialement la figure de saint Paul.

Le texte intégral en italien a été publié le 12 juillet par la salle de presse du Saint-Siège.

Benoît XVI y souligne que c’est l’amour du Christ qui suscite cette espérance que cherche l’humanité aujourd’hui au milieu des inquiétudes.

A propos de saint Paul, le pape écrit notamment : « En regardant l’expérience de saint Paul, nous comprenons que l’activité missionnaire est une réponse à l’amour dont Dieu nous aime ».

L’année Saint-Paul sera, espère Benoît XVI, pour tous les fidèles, « l’occasion de propager l’annonce de l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre ».

Pour le pape en effet la mission « continue d’être une priorité absolue pour tous les baptisés », et « c’est une question d’amour ».

C’est l’amour de Dieu « qui nous rachète et nous pousse vers la mission ad gentes, c’est l’énergie spirituelle capable de faire grandir dans la famille humaine l’harmonie, la justice, la communion entre les personnes, les races et les peuples, auxquelles tous aspirent ».

C’est en effet Dieu, qui est amour, qui « conduit l’Eglise vers les frontières de l’humanité » : c’est la seule source où « puiser l’attention, la tendresse, la compassion ; l’accueil, la disponibilité, l’intérêt pour les problèmes des gens, et les autres vertus nécessaires aux messagers de l’Evangile, pour tout laisser et se dévouer complètement et sans condition à répandre dans le monde le parfum de la charité du Christ ».

Car l’humanité a besoin aujourd’hui aussi d’être « libérée et rachetée », comme le montrent les préoccupations internationales quant à « l’avenir de l’homme ».

Le pape évoque les « violences », les « discriminations », les « persécutions », et le phénomène des réfugiés.

« Lorsque le progrès technologique, écrit-il, n’a pas pour fin la dignité et le bien de l’homme, et qu’il n’est pas ordonné à un développement solidaire, perd sa possibilité d’être un facteur d’espérance et il risque au contraire d’e rendre encore plus aigus les déséquilibres et les injustices qui existent déjà ».

L’avenir de l’homme, déplore le pape, est « mis en danger par les attentats contre sa vie, attentats qui assument des formes et des modalités variées ».

 Dans ce contexte cependant, le pape invite à ne pas se décourager : pour les croyants, le Christ est « l’avenir », et son Evangile « change la vie, donne l’espérance, ouvre tout grand la porte obscure du temps et éclaire l’avenir de l’humanité et de l’univers ».

Le pape souligne donc l’urgence d’une « première évangélisation » de nombreuses régions du monde, et il affirme que rien ne peut justifier un « ralentissement » ou un « arrêt », l’annonce de l’Evangile étant « la vie et la mission essentielle de l’Eglise ».

Le pape conclut avec saint Paul en rappelant que l’annonce de l’Evangile est « un devoir et une joie ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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