La "saine laïcité" et la recherche de la "concorde sociale"

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Le 11 février, anniversaire des Pactes du Latran

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CITE DU VATICAN, Mardi 12 février 2002 (ZENIT.org) – Comme chaque année, L´Osservatore Romano du 11 février marque l´anniversaire – le 73e – de la signature des Pactes du Latran, le 11 février 1929, entre le Saint-Siège et la république italienne: un accord révisé en 1984 et qui tend à garantir une « saine laïcité » et la recherche de la « concorde sociale ». Un sujet d´actualité avec la réflexion sur la constitution européenne.

L’Osservatore Romano indique dans un long article non signé que cet accord a ouvert « un chemin de collaboration » avec pour but de « concourir ensemble et de façon distincte, au bien de la personne humaine et atteindre ainsi le but de la concorde sociale ».

En effet, en 1929, le concordat mettait fin à la « question romaine » (en suspens depuis la confiscation des biens de l´Eglise) en décidant de la constitution de l´Etat de la Cité du Vatican et en fixant les règles des relations entre l´Eglise catholique et l´Etat en Italie.

C´était aussi une façon, indique L´Osservatore de « mettre fin à la douloureuse séparation entre le fait d´être citoyen et celui d´être croyant ».

L´article exprime pour aujourd´hui le voeu que les catholiques, hommes et femmes, soient « habiles à concourir légitimement, mais en tant que croyants, au mûrissement des perspectives du gouvernement et donc aux orientations législatives et institutionnelles conséquentes ».

Dans ce que l´on a aussi appelé la « Conciliation » – d´où le nom de la rue de la « Conciliazione » qui mène du Tibre au Vatican -, « L’Osservatore Romano » voit l´affirmation d´une « saine laïcité » que le christianisme a soutenue dès l´origine, « en favorisant ainsi le passage de la seule « tolérance religieuse » à la « liberté religieuse ».

Cette « saine laïcité » fait de la religion, écrit encore le quotidien du Vatican, « un élément en mesure d´exprimer dans le respect d´autrui les droits et les convictions, et l´identité d´une communauté, d´un peuple ou d´un ensemble de nations ».

Mais il reste « difficile de comprendre » comment on veut réduire « à un élément seulement culturel, voire à une forme de spiritualité plus ou moins respectueuse des fondements de la coexistence civile ou simplement désigner la religion comme synonyme de tolérance ».

« L´aujourd´hui de la communauté politique, dans ses formes les plus variées, requiert aussi, continue la note, un rôle concret de la vision religieuse et de la vie des communautés de croyants, afin de donner un idéal aux choix, un souffle éthique aux règles et au sens de la solidarité, qui devienne synonyme de justice solidaire (…) ».

Enfin, les Pactes du Latran visaient, souligne le quotidien, à donner « un juste relief au rôle du Saint-Siège engagé à agir, aussi à l´intérieur de la communauté internationale, afin de donner un caractère concret et une structure au message dont l´Eglise est porteuse ». Ce rôle se déploie « de façons différentes mais toujours pour soutenir la cause de la personne humaine ».

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ZENIT Staff

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