La reconnaissance de la Palestine à l'ONU, « facteur de Paix »

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Conviction du patriarche émérite Michel Sabbah

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ROME, mardi 20 novembre 2012 (Zenit.org) – Pour le patriarche émérite de Jérusalem des Latins la reconnaissance de la « Palestine » comme observateur permanent à l’ONU serait un « facteur de paix ».

« Derrière les missiles lancés depuis Gaza et les représailles déclenchées de temps en temps par Israël, émerge toujours la question de fonds : la question israélo-palestinienne. C’est le problème qu’il faut affronter et résoudre si l’on veut que Gaza soit en paix et qu’Israël vive dans la paix et la sécurité », a déclaré à l’agence vaticane Fides le patriarche émérite de Jérusalem des Latins, Michel Sabbah.

Il souligne que la bande de Gaza vit depuis de nombreuses années « sous un embargo absurde, qui rend inhumaine la vie quotidienne d’un million et demi de personnes, en fomentant des sentiments d’hostilité permanente envers Israël. La communauté internationale demeure indifférente et se réveille de sa torpeur seulement face à des escalades comme celle de ces jours-ci ».

Selon celui qui a été le premier arabe à être appelé à la tête du Patriarcat latin de Jérusalem, il faut recourir à tous les instruments politiques et diplomatiques afin de « contraindre les palestiniens et les israéliens à un accord de paix définitif ».

Le patriarche émérite relance le récent appel par lequel plus de cent responsables chrétiens de Terre Sainte ont demandé à la communauté internationale, et en particulier à l’Europe, de soutenir la reconnaissance de « la Palestine à l’ONU » avec le statut d’observateur permanent.

« Je ne parviens pas à comprendre, dit-il, de quelle manière cette requête peut être présentée comme une initiative contre la paix. Les Eglises doivent, elles aussi, prendre leurs responsabilités afin que la Terre Sainte ne devienne pas une terre de guerre ».

Il estime qu’un appui ferme à la demande de l’Autorité palestinienne représente la « dernière occasion » pour préserver également l’autorité du Président Abu Mazen : « Si une autorité est constamment humiliée, avec le temps, le peuple prend acte du fait que cette autorité ne vaut plus rien. Abu Mazen est un chef palestinien qui veut la paix. Vu la manière dont il est traité, qui sait qui pourra venir après lui ». 

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ZENIT Staff

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