La réconciliation, une urgence à l’ordre du jour du prochain synode pour l’Afrique

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Benoît XVI reçoit les évêques du Mali

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ROME, Vendredi 18 mai 2007 (ZENIT.org) – L’oeuvre de réconciliation que doit offrir l’Eglise au continent africain ravagé par les guerres, constitue l’un des thèmes essentiels du prochain synode des évêques pour l’Afrique convoqué par Benoît XVI.

La deuxième assemblée spéciale du synode des évêques de ce continent aura pour thème : « L’Eglise en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix ».

Le pape a évoqué la préparation de cet important sommet lors de l’audience accordée ce vendredi aux évêques du Mali. La rencontre a eu lieu dans la résidence pontificale de Castelgandolfo où le pape séjourne depuis son retour du Brésil.

« Alors que l’Église qui est sur votre continent se prépare à célébrer la deuxième Assemblée spéciale du synode des évêques pour l’Afrique, l’engagement des fidèles au service de la réconciliation, de la justice et de la paix est un impératif urgent », a-t-il affirmé.

« Les laïcs doivent donc prendre une conscience renouvelée de leur mission particulière au sein de l’unique mission de l’Eglise et des exigences spirituelles qui y sont rattachées pour leur propre existence », a ajouté le pape.

« En s’engageant résolument pour l’édification d’une société juste, solidaire et fraternelle », les baptisés « seront alors d’authentiques messagers de la Bonne Nouvelle de Jésus et ils contribueront à l’avènement du Règne de Dieu, en sanctifiant le monde et en y insérant l’esprit de l’Evangile ».

« Pour que cette participation à la transformation de la société soit efficace, il est indispensable de former des laïcs compétents pour servir le bien commun », a-t-il poursuivi.

« Cette formation, a conclu Benoît XVI, dont la connaissance de la doctrine sociale de l’Eglise est un élément essentiel, doit tenir compte de leur engagement dans la vie civile, pour qu’ils soient capables d’affronter les tâches quotidiennes dans les domaines politiques, économiques, sociaux et culturels, montrant que la probité dans la vie publique ouvre la voie à la confiance de la part de tous et à une saine gestion des affaires ».

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ZENIT Staff

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