La question de Dieu n'appartient pas au domaine des sciences

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Les indices pensables 5

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(Résumé : En progressant dans leurs découvertes, les sciences expérimentales nous apprennent progressivement à « lire » ce livre de l’Univers.)

Et notre nouveau tiroir des connaissances se remplit progressivement et permet à l’humanité de se libérer des fausses croyances. Depuis cette lointaine époque où il fallait faire la différence entre le bon et le mauvais champignon, chacun pouvait avoir sa préférence, sa croyance, mais c’est toujours la confrontation au réel qui a permis de trancher entre le vrai et le faux. Cette méthode continue de faire ses preuves pour toutes les questions que l’humanité se pose dans le domaine « physique ».

Le soleil a-t-il eu un commencement ou pas ? Les opinions et croyances ont énoncé des interprétations contradictoires à son sujet et se sont opposées puisqu’on ne pouvait pas vérifier par l’expérience. Depuis Aristote, jusque dans la première moitié du XX° siècle, le soleil appartenait donc au domaine « métaphysique », car il était au-delà de notre domaine physique où nous pouvons étudier progressivement ce qui est à portée de main. Ce domaine physique, étudiable, mesurable, est le terrain des découvertes des sciences expérimentales. En revanche, tout ce qui est hors de portée de main (et d’instrument), échappe à la compétence des sciences expérimentales puisque nous ne pouvons ni peser, ni mesurer, ni analyser ce que nous ne pouvons pas atteindre.

C’est le cas des grandes questions métaphysiques que nous connaissons, comme : «après la mort ?», «avant et après notre Univers ? » Etc. Mais le XX° siècle a permis à l’humanité de vivre une révolution dans la connaissance et dans l’histoire de la pensée. Car la nouveauté, c’est que le Soleil, la Lune et les étoiles, qui étaient dans le domaine métaphysique, inatteignable, en sont sortis puisque nous pouvons les étudier depuis quelques dizaines d’années. C’est une nouveauté que des rois et des empereurs auraient été prêts à payer cher pour la connaitre : le soleil est-il éternel ? La réponse est dans nos tiroirs. Qu’en faisons-nous ?
Dans notre tiroir des réponses, d’autres antiques questions sont enfin confrontées au réel.
Dans un premier temps, notre enquête va se contenter de comparer le contenu de ces deux tiroirs. Nous allons enfin pouvoir comparer les opinions et les croyances, avec les vraies réponses correspondantes.

Il sera intéressant de voir si les hébreux bibliques continuent de marquer des points ou si d’autres penseurs ont mieux compris qu’eux, l’Univers physique et tout ce qu’il contient.
Par cette méthode nous ne pourrons rien dire directement des questions métaphysiques qui, comme nous venons de le voir, sont situées dans un autre domaine dont les sciences expérimentales ne peuvent rien dire directement. C’est pourquoi le mot Dieu n’appartient pas au vocabulaire scientifique. Aucune science ne pourra jamais déclarer « J’ai la preuve scientifique que Dieu existe. » Car la question de Dieu n’appartient pas au domaine « physique » qui est celui des sciences. De même, si une science prétend affirmer « Voici la preuve scientifique que Dieu n’existe pas », nous pouvons être certains qu’elle commet une imposture en parlant de Dieu. Tel scientifique a le droit de croire ou de ne pas croire en Dieu, comme chaque citoyen, mais il ne peut pas prétendre l’affirmer « en tant que scientifique », car la question d’un créateur, plusieurs ou pas du tout, n’est pas de la compétence des sciences. C’est pourquoi nous n’aurons pas de preuves, mais des indices, beaucoup d’indices…

A suivre…

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