La pourpre, signe de la détermination à témoigner de l’Evangile au prix de sa propre vie

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ROME, Vendredi 24 mars 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI expliquait le sens de la pourpre cardinalice comme « signe » de la détermination à témoigner de l’Evangile au prix de sa propre vie s’il le faut.

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Le pape Benoît XVI expliquait en effet, après la liturgie de la Parole de ce consistoire, que la barrette pourpre est « signe de la dignité du cardinalat » et qu’elle signifie pour les nouveaux cardinaux qu’ils devront être prêts à se « comporter avec force, jusqu’à l’effusion du sang, pour l’accroissement de la foi chrétienne, pour la paix et la tranquillité au sein du peuple de Dieu, pour la liberté et la diffusion de la Sainte Église romaine ».

Chaque nouveau cardinal s’est ensuite approché du pape, s’agenouillant pour recevoir la barrette, coiffe rouge qui se porte sur la calotte et dont le nom a la même racine que le mot français « béret ».

Le cardinal plaçait ensuite ses mains dans les mains du pape, tandis que le pape lui remettait la barrette, en révélant également le nom du « titre cardinalice » ou de la « diaconie » qui confère un lien avec une paroisse de Rome.

Avec le souhait de la paix, le pape donnait ensuite l’accolade à chacun, sous les applaudissement de la foule, particulièrement forts au nom de Mgr Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie, secrétaire de Karol Wojtyla pendant près de 40 ans. Le cardinal a baisé avec effusion la main de Benoît XVI.

A Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et président de la conférence épiscopale française, le pape a attribué le « titre » de Saint-Augustin, qu’il prononçait avec un accent particulier parce que ce Père de l’Eglise est cher au pape Ratzinger, avant une accolade très cordiale et souriante.

Le pape attribue en effet à chaque nouveau cardinal une église de Rome (appelée titre ou diaconie) en signe de participation à la mission pastorale du pape pour cette ville: cela rappelle le lien historique des cardinaux avec le clergé de Rome, autour de son évêque. Et c’est la raison pour laquelle ils reçoivent des « grades » : ce sont des cardinaux « diacres », ou « prêtres » ou « évêques ».

Le rite prévoit en même temps la remise à chacun de la « bulle » de création des cardinaux, sous forme de rouleau.

Après l’avoir reçue, chaque nouveau cardinal échangeait ensuite le « baiser de paix » avec les autres membres du collège des cardinaux placés à droite de l’auvent papal.

C’est toujours un moment très fraternel d’échanges d’accolades, de petites conversations souriantes, de photos, accompagné au son de l’orgue, et qui s’est prolongé au-delà de la remise de la dernière barrette par Benoît XVI au P. Albert Vanhoye, sj, deuxième nouveau cardinal français de ce consistoire.

Benoît XVI a dit de lui en annonçant son nom, le 22 février dernier : qu’il a été « avec un grand mérite Recteur de l’Institut biblique pontifical et Secrétaire de la Commission biblique pontificale. Un grand exégète ». Et un professeur très aimé de ses étudiants pour la rigueur scientifique, la limpidité de l’exposé, unis à une grande profondeur spirituelle et à une délicatesse attentive à chacun.

A la suite de ces salutations fraternelles, chaque nouveau cardinal allait prendre place à gauche de l’auvent pontifical.

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ZENIT Staff

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