CITE DU VATICAN, Vendredi 8 novembre 2002 (ZENIT.org) – Lors de l’assemblée des évêques français à Lourdes, Mgr Claude Dagens a rappelé que nous vivons dans un régime de séparation de l’Église et de l’État, explique le site de la conférence épiscopale (www.cef.fr). C’est le cadre institutionnel de fait. Dans ce cadre, il existe des relations réelles entre l’Église et la société. On peut aborder ces relations selon plusieurs points de vue :
– historique : dans la genèse et dans les effets
– institutionnelle : que faut-il corriger ou préciser dans ces relations ?
L’Église veut vérifier son expérience :
1) les relations avec les responsables de la société civile
2) l’éducation des jeunes
3) le domaine social caritatif et sanitaire
4) les bâtiments du culte
Mgr Claude Dagens fait le constat que les catholiques sont beaucoup plus présents dans la société qu’ils ne l’évaluent eux mêmes et s’interroge personnellement sur la capacité de l’Église catholique en France de croire en ses propres possibilités.
Il ne s’agit pas seulement de regarder la place de l’Église dans la société mais de mesurer sa responsabilité à être critique et prophétique : euthanasie, avortement, social…
Les catholiques tiennent leurs responsabilités en étant eux-mêmes. Par exemple, l’Église est la seule institution en France à préparer et à accompagner des hommes et des femmes au mariage. La catéchèse est une proposition de l’Église qui a une place importante dans l’éducation des jeunes au sein de la société française.
Mgr Claude Dagens ajoute : « Peut-être manquons-nous de confiance en nous-mêmes dans un régime de séparation où nous sommes particulièrement présents . Quels moyens avons-nous pour exercer notre responsabilité quand cette responsabilité est prophétique et critique ? ».
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