La paix est possible, même lorsque la logique de la guerre ronge celle de la paix

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Discours à l’UNESCO

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CITE DU VATICAN, Vendredi 24 septembre 2004 (ZENIT.org) – « La paix est possible, même aujourd’hui où la logique de la guerre vient ronger la logique de la paix », a affirmé, mardi dernier, 21 septembre, Journée internationale de la Paix promue par l’ONU, le cardinal Roger Etchegaray qui a reçu le prestigieux prix de l’UNESCO pour la recherche de la paix « Félix Houphouët-Boigny », conjointement avec le grand muphti de Bosnie-Herzégovine, Mustapha Ceric.

Le cardinal confiait : « Aujourd’hui, je touche mieux la fragilité d’une paix des hommes qui ne s’appuie pas sur la paix de Dieu ».

Le pape Jean-Paul II a confié au cardinal français originaire du Pays basque, des missions de paix délicates dans le monde entier: en Iran, en Irak (en 86 et en 98), en Terre sainte, au Liban, au Mozambique, en Angola, en Ethiopie et en Erythrée, au Soudan, en Afrique du Sud, en Namibie, mais aussi à Cuba, en Haïti et en Amérique centrale, au Vietnam, au Myanmar, dans l’ex-Yougoslavie, au Liberia, au Rwanda et au Burundi, en Indonésie et au Timor Oriental. Il s’est rendu dans différents pays d’Europe de l’Est sous le régime communiste. Il a été invité quatre fois en Chine populaire. Il est allé à Bethléem en mai 2002 pour promouvoir les négociations en vue de la fin du siège de la basilique de la Nativité. Et en 2003, il a plaidé la cause de la paix auprès de Saddam Hussein à Bagdad.

Le cardinal Etchegaray est président émérite du Conseil pontifical Justice et paix, du Conseil pontifical Cor Unum, et il a été le président du Comité central pour le Grand Jubilé de l’An 2000. Il est actuellement le légat de Jean-Paul II au centenaire des Semaines sociales de France à Lille. Il fête demain, 25 septembre, ses 82 ans.

Nous publions ci-dessous dans la section « documents », le texte du discours du cardinal Etchegaray.

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ZENIT Staff

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