La paix, chemin de sainteté, explique le cardinal Tauran

Print Friendly, PDF & Email

Congrès des présidents et assistants diocésains de l’Action catholique italienne

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Lundi 26 septembre 2011 (ZENIT.org) – « En rendant les autres heureux, vous deviendrez des saints » : c’est le conseil donné par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, lors de son intervention au Congrès des présidents et assistants diocésains de l’Action catholique italienne, qui s’est déroulé à Trévi, près de Pérouse, le 24 septembre.

En s’exprimant sur le thème de « La paix, chemin de sainteté au quotidien », le cardinal a rappelé que l’éducation à la paix commence dans la famille et à l’école, « là où enfants, l’on apprend à regarder avec bienveillance ses compagnons et les membres de la famille, à partager les biens matériels, culturels et spirituels, à accueillir celui qui passe devant la porte de la maison ».

« Cette éducation à la paix est la meilleure stratégie pour assurer la tranquillité et l’harmonie du lendemain », a-t-il estimé.

« Pourquoi la paix est-elle un chemin de sainteté dans le quotidien ? », a-t-il demandé. « Parce qu’elle nous pousse à être des chrétiens cohérents dans la vie de tous les jours, et c’est cela la sainteté ».

Quand est-ce que je construis la paix ? « Quand au lieu de la rancoeur j’offre le pardon ; quand au lieu de la mort j’offre la vie ; quand au lieu de moi-même j’offre Dieu. C’est ce que nous, croyants, appelons l’Evangile de la paix (Ephésiens 6, 15) ».

Mais voulons-nous vraiment la paix ? Voulons-nous être saints ? « Si nous répondons par l’affirmative, alors nous devons nécessairement changer quelque chose à notre vie : accomplir des gestes d’attention et de réconciliation, de solidarité dans nos familles, dans les communautés chrétiennes, dans les associations dont nous faisons partie ».

Souvent, explique-t-il, « l’agressivité et la violence de certaines personnes ne sont rien d’autre qu’un cri : le cri de celui qui n’est pas reconnu et qui se sent inutile ». « Apprenons une chose très simple : apprenons à regarder avec bonté ceux qui se trouvent autour de nous, à écouter plus qu’à parler, à faire grandir plus qu’à corriger ».

« Soyez bons et vous rendrez les autres heureux », a conclu le cardinal. « En rendant les autres heureux, vous deviendrez des saints. Rappelez-vous toujours que nous ne pouvons pas être heureux les uns sans les autres et encore moins les uns contre les autres ».

Marine Soreau

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel