La mesure de la valeur de chacun est celle de l’amour, affirme le card. Comastri

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Messe célébrée au Centre international de jeunes San Lorenzo, à Rome

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ROME, Lundi 3 mars 2008 (ZENIT.org) – « Si tu es dans l’amour, Dieu est avec toi, et si Dieu est avec toi, tu es déjà au paradis. En revanche, si Dieu n’est pas avec toi, tu n’as rien » : telles sont les paroles adressées par le cardinal Angelo Comastri, archiprêtre de la basilique vaticane, aux jeunes qui participaient vendredi dernier à la messe au Centre international de jeunes « San Lorenzo » à Rome.

Commentant le passage liturgique de l’Evangile ou un scribe demande à Jésus quel est le plus grand commandement, le prélat a répondu : « Nous aussi ce soir, comme le scribe, nous demandons à Jésus : quel est le premier commandement ? Qu’est ce qui compte le plus aux yeux de Dieu ? ».

« Aux yeux de Dieu, la mesure de la valeur de chacun est celle de l’amour. C’est une révolution. Dans le monde, on utilise d’autres critères d’évaluation. Aux yeux de Dieu, il n’existe qu’une seule valeur : l’amour », a-t-il expliqué.

« Au seuil de la vie, il nous pèsera tous avec la balance de l’amour et chacun vaudra ce qu’il aura aimé (cf. Mt 25) », a-t-il poursuivi.

Le cardinal a rappelé aux jeunes que Mère Teresa, résumant l’Evangile disait : « L’Evangile tient sur les cinq doigts de la main : c’est à moi que vous l’avez fait » (ndlr : lo avete fatto a me ; you did it to me)

« Mais pourquoi ? s’est interrogé le cardinal Comastri, pourquoi seule la charité compte ? »

« La réponse, a-t-il poursuivi, est une fois encore la révolution du christianisme : parce que Dieu est amour. Si tu es dans l’amour, Dieu est avec toi, et si Dieu est avec toi, tu es déjà au paradis. En revanche, si Dieu n’est pas avec toi, tu n’as rien ».

En se référant à l’épisode de la femme pécheresse qui lave les pieds de Jésus et les sèche avec ses cheveux dans la maison d’un noble pharisien, le cardinal a commenté : « A ce moment-là et à travers ce geste cette femme déclare : je crois que tu es l’amour. Je n’avais pas rencontré l’amour jusqu’à aujourd’hui, mais maintenant que je t’ai rencontré j’ai compris que Dieu est amour ».

« Et Jésus dit à Simon qui l’avait invité : en apparence tu es bon, mais ton cœur est de glace, aux yeux de Dieu tu ne vaux rien. Cette femme en revanche a compris, elle a rencontré l’amour. Eh, bien cette femme est plus grande que toi », a-t-il dit.

Puis s’adressant aux jeunes il a posé la question suivante : « Nous venons à l’église, nous écoutons la parole de Dieu, nous recevons l’Eucharistie, mais combien de fois peut-on dire que la charité ne pénètre pas en nous ? »

« En ce temps de carême, nous sommes tous invités à la conversion, nous avons tous besoin de nous convertir pour accueillir la merveilleuse nouvelle de l’Evangile : la mesure de la valeur de chacun est celle de l’amour ».

Le Centre San Lorenzo est un centre de jeunes voulu et par le pape Jean-Paul II et inauguré par lui-même le 13 mars 1983. Il offre un accueil et une animation liturgique et sacramentelle aux jeunes résidents ou aux pèlerins de passage à Rome. Au Centre est conservée la première croix des Journées mondiales de la Jeunesse donnée par le pape Wojtyla aux jeunes au cours de l’Année sainte de 1984.

Chaque vendredi, le programme du centre prévoit deux heures d’adoration à partir de 16.00, suivies de la prière du chapelet pour les Journées mondiales de la jeunesse et d’une messe présidée en général par un évêque ou un cardinal.

Robert Cheaib

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ZENIT Staff

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