La liturgie doit nous faire découvrir un Dieu proche, a expliqué Benoît XVI

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Rencontre avec les prêtres du diocèse de Rome (26 février)

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ROME, Vendredi 6 mars 2009 (ZENIT.org) – La liturgie, la célébration du mystère, est au cœur de notre être en tant que chrétiens, a expliqué Benoît XVI. L’Eucharistie nous transforme, et en nous transformant, elle transforme le monde.

Dans le cadre de sa rencontre avec les prêtres du diocèse de Rome, jeudi 26 février, Benoît XVI a répondu à une question portant sur la place de l’éducation liturgique dans la formation des prêtres, et la célébration du mystère (cf. section « documents » pour le texte intégral).

Le pape a reconnu que la célébration des sacrements risque parfois d’être un peu mise à l’écart, au profit d’activités plus pragmatiques.

« Mais les mystères ne sont pas quelque chose d’exotique dans l’univers des réalités plus concrètes. Le mystère est le cœur d’où provient notre force et auquel nous retournons pour trouver ce centre », a expliqué Benoît XVI.

Pour le pape, il est important que « la catéchèse sacramentelle soit une catéchèse existentielle », une catéchèse « réaliste », qui se réfère « à notre vie à nous, hommes d’aujourd’hui ».

« S’il est vrai que l’homme n’a pas en lui-même sa propre mesure – qu’est-ce qui est juste et qu’est-ce qui ne l’est pas – mais trouve sa mesure en dehors de lui-même, en Dieu, il est important que ce Dieu ne soit pas lointain mais puisse être reconnu, qu’il soit concret, qu’il entre dans notre vie et qu’il soit réellement un ami avec lequel nous puissions parler et qui parle avec nous », a-t-il dit.

« Nous devons apprendre à célébrer l’Eucharistie, apprendre à connaître Jésus Christ, le Dieu à visage humain, de près, entrer réellement en contact avec Lui, apprendre à l’écouter, apprendre à le laisser entrer en nous », a poursuivi le pape.

« Parce que la communion sacramentelle est précisément cette interpénétration entre deux personnes », a-t-il ajouté.

« Je ne prends pas un morceau de pain ou de chair, je prends ou j’ouvre mon cœur pour que le Ressuscité entre en moi, pour qu’il soit en moi et pas seulement en dehors de moi, et qu’il parle ainsi en moi et transforme mon être, me donne le sens de la justice, le dynamisme de la justice, le zèle pour l’Evangile », a expliqué Benoît XVI.

En nous transformant, l’Eucharistie « inaugure également la transformation du monde que le Seigneur désire et pour laquelle il veut faire de nous ses instruments », a conclu le pape.

Gisèle Plantec

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ZENIT Staff

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