La leçon des nouveaux saints: contemplation et action

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Le pape présente le modèle de sainte Rafqa à ceux qui souffrent au Moyen-Orient

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CITE DU VATICAN, lundi 11 juin 2001 (ZENIT.org) – Pour Jean-Paul II, les cinq saints qu´il a canonisés hier ont un message à transmettre au monde d´aujourd´hui: leurs vies sont un appel à être « des contemplatifs dans l´action ».

« L´engagement concret du croyant, a expliqué Jean-Paul II, tire son inspiration et son efficacité dans la contemplation du visage du Christ », une consigne qu´il lança lui-même pour le début du troisième millénaire, alors qu´il clôturait le Jubilé de l´an 2000. Après la « fête de la sainteté » comme il avait lui-même défini la journée des canonisations d´hier, le Saint Père a rencontré aujourd´hui lundi, quelque 12.000 pèlerins venus assister aux canonisations de deux religieuses, Thérèse Eustochium Verzeri (1801-1852), vierge, fondatrice de l´Institut des Filles du Sacré-Cœur de Jésus, et Rafqa Pierrette Chosoq Ar-Rayes (1843-1914), vierge, moniale de l´Ordre libanais Maronite, et trois religieux, Bernard de Corleone (1605-1667), religieux de l´Ordre des Frères mineurs Capucins, Louis Scrosoppi (1804-1884), prêtre de l´Oratoire de Saint Philippe Neri, fondateur de la Congrégation des Sœurs de la Providence de Saint Gaétan Thienne, et Augustin Roscelli (1818-1902), prêtre, fondateur de la Congrégation des Sœurs de l´Immaculée de Gênes.

Le groupe le plus nombreux était celui des catholiques libanais accompagnés par le cardinal Nasrallah Pierre Sfeir, patriarche d´Antioche des Maronites, et par des représentants de l´autorité civile et politique du Liban. Jean-Paul II a analysé le modèle que propose aujourd´hui sainte Rafqa aux chrétiens de son pays et au Moyen Orient tourmenté.

« Au Moyen-Orient ravagé par tant de conflits meurtriers et par tant de souffrances injustes, le témoignage de cette religieuse libanaise demeure une source de confiance pour ceux qui sont éprouvés », a déclaré Jean-Paul II.

« Accueillant la souffrance comme un moyen pour mieux aimer le Christ et ses frères, elle a vécu de façon éminente la dimension missionnaire de sa vie consacrée, puisant dans la Trinité la force d’offrir sa vie pour le monde et complétant dans sa propre chair ce qui ´manque aux épreuves du Christ´ (Col 1, 24) », a-t-il poursuivi.

« Puissent les malades, les affligés, les réfugiés de guerre et toutes les victimes de la haine d’hier et d’aujourd’hui, trouver en sainte Rafqa une compagne de route afin que, par son intercession, ils continuent de rechercher dans la nuit des raisons d’espérer encore et de bâtir la paix! » a-t-il conclu.

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ZENIT Staff

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