La JMJ de Sydney a été « unique », déclare le porte-parole du Saint-Siège

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Le père Lombardi commente la XXIII Journée mondiale de la jeunesse

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ROME, Mercredi 23 juillet 2008 (ZENIT.org) – La XXIII Journée mondiale de la jeunesse, que Sydney a accueillie du 15 au 20 juillet a été « unique », affirme le père Federico Lombardi, s.j., porte-parole du Bureau de presse du Saint-Siège et directeur de Radio Vatican.

Dans un entretien à Radio Vatican, le père jésuite attribue le caractère unique de cette JMJ au fait qu’elle se soit déroulée dans « un contexte très particulier, celui de l’Australie ».

« Je suis très admiratif devant tous les efforts d’organisation des Australiens. Les résultats sont vraiment excellents, si l’on considère le nombre de jeunes qui sont venus mais aussi la manière dont se sont déroulées les différentes manifestations et la façon dont ils ont entraîné la ville et la société derrière eux », a-t-il déclaré.

Un moment « très spécial », relève le porte-parole du Saint-Siège, fut celui du Chemin de Croix qui s’est déroulé en pleine rue et dans les coins les plus significatifs de la grande ville : mis à part naturellement les participants à la JMJ, c’est une réflexion qui a aussi beaucoup touché l’ensemble de la ville et la société environnante ».

« On y a vu le caractère encore très actuel de cette ancienne tradition qu’est le Chemin de croix avec ses représentations sacrées qui visent à proposer, de manière efficace, un moment fondamental du mystère chrétien ».

Le père Lombardi a ensuite relevé l’acte « courageux » lancé lors de la Journée mondiale de la jeunesse de Cologne en 2005 et poursuivi durant celle de Sydney : l’adoration eucharistique, à la veillée de samedi soir.

« Arriver à susciter une bonne participation à cette veillée, dont l’effort de prière n’est pas des moindres, n’avait pas été si évident que cela, souligne-t-il. On a malgré tout continué et la formule adoptée ici a été une vraie réussite : l’adoration n’a pas duré trop longtemps mais, accompagnée de chants et de brèves réflexions, elle a été vécue avec une très grande intensité ».

« Je pense que ceci est un message pour nous dire toute l’importance de mettre la prière au centre de notre vie chrétienne, mais aussi toute l’importance de cette forme spécifique de prière qu’est l’adoration, et le silence devant Dieu », a-t-il souligné.

« Je pense que Benoît XVI a donné à ces Journée de la jeunesse une empreinte très cohérente : sa catéchèse, qui n’est pas toujours facile, mais assurément solide et qui demande à être re-méditée, de même que tous ces grands moments de spiritualité et de prière, sont pour lui le moyen de tenter de faire passer des concepts profonds ».

Au cours de sa visite en Australie, a-t-il poursuivi, le pape a exposé « une catéchèse très vaste sur la vie chrétienne : centrée sur le thème de l’Esprit saint, mais partie également du baptême pour arriver jusqu’à la Confirmation, qui était un peu le sacrement caractéristique de cette Journée mondiale de la jeunesse ».

« Le pape a parlé, il a parlé longuement, avec clarté, mais en donnant des contenus très riches, des contenus profonds », « toujours accompagnés d’une grande intensité spirituelle et émotive ».

« Lors de ce voyage, nous avons surtout expérimenté cette intensité émotive lorsque le pape a parlé aux jeunes en difficulté. Il leur a proposé la vie chrétienne comme un chemin de guérison intérieure, de paix, un chemin leur permettant de vivre un amour positif vis-à-vis des autres.

Traduit de l’italien par Isabelle Cousturié

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ZENIT Staff

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