La "Guadalupa", "Reine" de toute l'Amérique"

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« Étoile de la première et de la nouvelle évangélisation »

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CITE DU VATICAN, Mercredi 31 juillet 2002 (ZENIT.org) – Le sanctuaire mexicain de Notre-Dame de Guadalupe, vieux de quatre siècles, attire chaque année quelque 20 millions de pèlerins: c’est le plus grand sanctuaire marial du monde. Une nouvelle basilique a donc été construite à gauche de l’ancienne église.

La Vierge Marie y est déjà invoquée comme, la « Reine » de toute l’Amérique et « l’Étoile de la première et de la nouvelle évangélisation ». Le pape aime à l’invoquer, avec les Mexicains, et dès son premier discours, le 22 janvier, il l’invoque comme la « Morenita del Tepeyac », la « Reine de Mexico », « l’Impératrice de l’Amérique ».

Plus encore, répondant à la demande des Pères du synode, le pape Jean-Paul II a annoncé, en janvier 1999, dans son exhortation apostolique sur l’Église en Amérique, que la fête honore désormais Notre-Dame de Guadalupe sous le titre de « Mère et évangélisatrice de l’Amérique ».

Et, dans le nouveau calendrier liturgique de l’Eglise, la fête de la Vierge de Guadalupe est désormais inscrite au calendrier universel, et non plus local, le 10 décembre.

Le sanctuaire doit en effet son origine aux apparitions de la Vierge Marie à saint Juan Diego, sur la colline de Tepeyac.

C’était en 1531. Ces apparitions eurent « des répercussions décisives pour l’Évangélisation ». En effet, « l’Amérique, qui a été au long de son histoire et qui demeure un creuset des peuples, a reconnu dans le visage métissé de la Vierge de Tepeyac, « le grand exemple d’évangélisation parfaitement inculturé qu’est sainte Marie de Guadalupe », affirmait Jean-Paul II dans son discours d’ouverture pour la Conférence générale de l’épiscopat latino-américain à Saint-Domingue en octobre 1992. C’est par Marie que les peuples de l’Amérique « sont arrivés à la rencontre avec le Seigneur ».

Un récit des cinq apparitions de la Vierge, rédigé par Antonio Valeriano (v. 1520-1605), Indien lui-même, professeur au Collège de Santa Cruz Tlaltelolco, et gouverneur des Indiens de Mexico pendant quelque 35 ans, date de 1545: contemporain des événements, il s’est aussi informé auprès de témoins directs. Mais il faudra attendre l’époque moderne et les progrès de la science, en particulier dans le domaine de l’optique pour percevoir le prodige que constitue l’image de la Vierge exposée depuis quatre siècles dans le sanctuaire de Guadalupe.

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ZENIT Staff

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