La foi chrétienne implique une totale disponibilité au martyre

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Le card. Parolin fête saint Marc à Venise

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Soixante-dix ans après la fin de la deuxième guerre mondiale (1945-2015) les persécutions religieuses « sont malheureusement encore présentes dans les chroniques de notre époque », souligne le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin : « La profession de foi dans le Christ implique parfois une totale disponibilité au martyre. »

Le cardinal était en visite dans sa région d’origine, à Venise, où il a apporté la bénédiction et le salut du pape François, lors de la messe de la solennité de l’évangéliste saint Marc, dans la basilique consacrée au patron de la ville, samedi dernier, 25 avril 2015. Radio Vatican rapporte des extraits de son homélie.

Le secrétaire d’État a rendu grâce « pour les nombreux avantages et progrès » de ces soixante-dix années de paix, mais sans oublier que les persécutions pour des raisons religieuses, ethniques ou idéologiques « sont malheureusement encore présentes dans les chroniques de notre époque » : « La profession de foi dans le Christ implique parfois une totale disponibilité au martyre ».

« Les nouvelles de toutes les tragédies et des conflits dans le monde nous préoccupent », a-t-il ajouté, mais le souvenir de la fin de la dernière guerre mondiale doit pousser « à travailler avec une vigueur renouvelée pour la paix et la concorde entre les peuples ».

Pour le cardinal Parolin, il s’agit de s’engager « à être solidaires avec les exilés et les derniers », mais aussi « à rester vigilants par rapport aux dangers qui viennent de ceux qui, en instrumentalisant et en manipulant un intérêt partisan, une idéologie ou une religion, au lieu d’apporter la libération et la justice, causent à l’humanité les blessures lancinantes de la violence et des abus ».

Le secrétaire d’État a également médité sur saint Marc qui, « en apportant l’Évangile », a témoigné de « la Parole et de la présence vivante du Ressuscité », libérant les hommes « des peurs inconsistantes quant à un avenir inconnu, des pessimismes stériles liés aux difficultés du présent et des tristesses et angoisses pour les erreurs du passé ».

L’Évangile est « capable de donner une vision nouvelle de la vie et d’offrir des énergies nouvelles sur notre chemin quotidien », a-t-il affirmé, invitant à « relire l’Évangile » afin « que l’humilité et la miséricorde » deviennent « la modalité selon laquelle nous nous efforçons de faire valoir nos opinions et de mener à bien nos décisions ».

En conclusion, le cardinal a prié pour que saint Marc aide « ceux qui occupent des positions de responsabilité dans la sphère civile » à « distinguer clairement les objectifs prioritaires vers lesquels tendre et les voies les plus appropriées pour les atteindre ». Il a aussi souhaité aux citoyens de savoir « se réjouir du bien possible ».

Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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