La foi catholique, secret de l’ancien président coréen Kim Dae-jung

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Prix Nobel de la Paix, il lutta pour affirmer les valeurs démocratiques

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ROME, Mercredi 19 Août 2009 (ZENIT.org) – La foi catholique était le secret de la grandeur spirituelle de Kim Dae-jung, l’ancien président de Corée du Sud, prix Nobel de la Paix, qui s’est éteint ce mardi dans un hôpital de Séoul.

C’est ce que l’on peut lire dans un article du quotidien L’Osservatore Romano qui le rappelle comme une « figure de tout premier plan dans la lutte pour la démocratie » et rend hommage à « ses tentatives de réconciliation avec la Corée du Nord ».

Hospitalisé le 13 juillet dernier à cause d’une forte pneumonie, et face à la rapide aggravation de ses conditions de santé, le responsable politique de 85 ans a subi il y a quelques semaines une intervention chirurgicale pour faciliter la respiration.

L’état de santé de l’ancien président sud coréen s’est aggravé lundi dernier, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, quand son cœur a accusé de graves dysfonctionnements.

Kim a été président de ce pays asiatique de 1998 à 2003.

« La lutte pour les valeurs démocratiques fit de Kim le leader des batailles anti-régimes, si bien que les hauts responsables politiques tentèrent de l’arrêter à tous prix », écrit le quotidien du Vatican.

« Durant le régime militaire, il a en effet été emprisonné, torturé et condamné à mort et deux fois à l’exil. Et c’est la foi catholique, disait-il, qui l’a aidé et l’a soutenu dans ces moments difficiles », poursuit L’Osservatore Romano.

« Survivant à plusieurs attentats, il fut l’inspirateur de la Sunshine policy, la ‘politique du rayon de soleil’ envers la Corée du Nord, pour favoriser une attitude plus souple et encline au dialogue qui mena en 2000 à la détente dans les relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, scellée par le sommet historique de Pyongyang du 14 juin entre Kim Dae-jung – premier responsable du parti d’opposition élu chef d’Etat – et le responsable communiste nord-coréen Kim Jong-il ».

Une rencontre, le prix intercoréen de la guerre 1950-1953, qui quelques mois plus tard lui valut le Prix Nobel de la paix.

Après avoir reçu la reconnaissance internationale, Kim avait déclaré : « J’ai vécu toute ma vie avec la conviction que la justice gagne toujours. Si elle perd parfois, elle triomphe toujours dans le cours de l’histoire ».

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ZENIT Staff

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