La « dette inoubliable » des chrétiens envers Jérusalem et la Terre Sainte

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Discours de Benoît XVI

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ROME, Jeudi 23 juin 2005 (ZENIT.org) – Les chrétiens ont « une dette inoubliable envers Jérusalem et la Terre Sainte », affirme Benoît XVI.

Le pape a en effet reçu à midi dans la salle Clémentine du palais apostolique du Vatican, les quelque 70 participants de la « Réunion des Œuvres d’Aide aux Eglises orientales » (R.O.A.C.O.), qui dépend de la congrégation romaine pour les Eglises orientales. Les travaux de l’assemblée étaient centrés sur trois sujets dont la situation de l’Eglise en Terre Sainte.

Le pape a tout d’abord salué le cardinal Ignace Moussa Daoud, préfet de la congrégation pour les Eglises orientales, le secrétaire de ce dicastère, Mgr Antonio Maria Vegliò, et leurs collaborateurs, ainsi que l’archevêque majeur de Lvov des Ukrainiens, le cardinal Lubomyr Husar, et tous les membres de la R.O.A.C.O.

Dans son discours, le pape disait: « Chers membres de la R.O.A.C.O., Jérusalem et la Terre Sainte, envers qui tous les chrétiens ont une dette inoubliable (cf. Romains 15,27), jouissent toujours de votre sollicitude louable ».

Pour Benoît XVI, « certains signaux positifs, qui nous parviennent ces derniers mois, rendent plus solide l’espérance que ne tarde pas à se rapprocher le jour de la réconciliation entre les différentes communautés présentes en Terre Sainte ».

Il ajoutait: « Et pour tout cela , nous ne cessons de prier avec confiance ».

Un appel à la reprise des pèlerinages en Terre Sainte, comme facteur de paix, a été lancé le 21 juin lors de l’assemblée de la ROACO.

Les travaux de cette assemblée étaient centrés sur trois thèmes principaux: l’étude et la formation des séminaristes et des prêtres des Eglises catholiques orientales – à Rome (où ils sont 500) ou dans leurs pays, comme en Irak -, la situation de l’Eglise catholique en Ukraine et en Terre Sainte. Le custode de Terre Sainte, le P. Pierbattista Pizzaballa, franciscain participait à la rencontre.

Celui-ci a d’ailleurs confié à Radio Vatican que les pèlerinages ont repris, mais pas encore au point d’être revenus « à la normalité », à la période précédant l’Intifada. Il insiste: le pèlerinage en Terre Sainte est « sûr ».

Pour maintenir la paix en Terre Sainte, il soulignait l’importance d’une « présence, même à travers les moyens de communication, active et participant à ce qui arrive en Terre Sainte, favoriser les pèlerinages, et faire pression au niveau politique, au niveau international, afin de stimuler les parties en présence à se rencontrer et à surmonter les obstacles ».

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ZENIT Staff

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