La dépression frappe aussi les pays en voie de développement

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XVIIIe congrès international du conseil pontifical de la santé

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CITE DU VATICAN, Jeudi 13 novembre 2003 (ZENIT.org) – La dépression n’est pas une maladie spécifique des pays occidentaux, elle frappe aussi des personnes dans des pays du Sud de la planète.

La dépression est au premier plan des soucis du conseil pontifical de la santé et des travaux de son XVIIIe congrès international qui s’est ouvert ce matin à Rome.

Le Rév. Alex Vadakumthala, secrétaire de la commission pour la santé de l’épiscopat indien confiait aujourd’hui au micro de Radio Vatican que « cette maladie existe aussi en Inde et d’en d’autres pays sous-développés. La cause peut en être, par exemple, la pauvreté, la malnutrition, la relation avec la famille, mais aussi les crises économiques et le chômage. Il y a une majorité de personnes qui n’ont pas encore la possibilité d’être aidées, de recevoir des médicaments. L’Eglise a en cela une grande responsabilité, aussi dans des pays comme l’Inde ».

Le cardinal Javier Lozano Barragán, président de ce dicastère, a ouvert les travaux dans la nouvelle salle du synode, au Vatican, par un exposé sur la pensée post-moderne. Lorsque l’homme « perd » Dieu, disait-il, il devient faible et seul comme un vagabond dans le désert.

Dans son exposé sur la dépression à la lumière de l’anthropologie biblique et de la foi chrétienne, le préfet de la congrégation pour les Causes des saints, le cardinal José Saraiva Martins a indiqué la Bible pour trouver les instruments pour vaincre la dépression, maladie de notre époque.

Le préfet a souligné combien les psaumes évoquent ce « mal obscur » et proposent des remèdes, des principes de référence.

Les textes sacrés, disait-il, expliquent avec clarté que l’homme est toujours aimé de Dieu qui lui est proche, que le monde n’est pas étranger à Dieu, mais expression du Créateur. Le christianisme, avec son constant appel à la conversion prolonge ainsi les perspectives de l’anthropologie du premier testament.

« La foi et Dieu, Créateur, représente le facteur qui garantit le sens de la vie, affirmait le cardinal Saraiva Martins. La foi dans le Christ ressuscité ouvre l’homme à l’espérance, à l’optimisme, qui engendre un état d’âme diamétralement opposé à celui de la dépression. Qui croit vraiment dans le mystère pascal du Christ et dans sa ressemblance ne devrait jamais être déprimé ».

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ZENIT Staff

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