« La confiance perçoit toujours Dieu comme amour » affirme Jean-Paul II

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Audience générale du mercredi

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CITE DU VATICAN, Mercredi 26 janvier 2005 (ZENIT.org) – « La confiance authentique perçoit toujours Dieu comme amour », a affirmé Jean-Paul II au cours de l’audience générale, en commentant le Psaume 114 (Lecture: Ps 114, 1-2.5-7.9).

« La confiance authentique perçoit toujours Dieu comme amour, même si dans certains moments, il est difficile de comprendre le parcours de son action. Il reste cependant certain que «le Seigneur protège les humbles» (v. 6). Dans la misère et l’abandon, nous pouvons donc toujours compter sur lui, «père des orphelins, justicier des veuves» (Ps 67, 6) », a expliqué le pape.

Jean-Paul II expliquait : « Derrière l’orant se trouve un risque de mort, accompagné par une expérience psychique douloureuse: «L’angoisse et l’affliction me tenaient» (v. 3). Mais de cet abîme tragique un cri a été lancé vers le seul qui puisse tendre la main et arracher l’orant angoissé à cet inextricable enchevêtrement: «De grâce, Yahvé, délivre mon âme» (v. 4) ».

« Il s’agit de la prière brève mais intense de l’homme qui, se trouvant dans une situation désespérée, s’agrippe à l’unique planche de salut. C’est ainsi que, dans l’Evangile, les disciples crièrent dans la tempête (cf. Mt 8, 25), ainsi que Pierre implora lorsque, marchant sur la mer, il commença à couler (cf. Mt 14, 30) », continuait le pape.

« Une fois sauvé, l’orant proclame que le Seigneur est «bon et juste», et qu’il est même «tendresse» (Ps 114, 5). Ce dernier adjectif, dans l’original hébreu, renvoie à la tendresse de la mère, dont il évoque les «entrailles» », ajoutait Jean-Paul II.

Le pape soulignait l’unité des psaumes 114 et 115 en disant : « C’est alors que commence un dialogue du Psalmiste avec son âme, qui se poursuivra dans le Psaume 115 qui suit et qu’il faut considérer comme ne faisant qu’un avec le nôtre. C’est ce qu’a fait la tradition juive, en donnant origine à l’unique Psaume 116, selon la numération juive du Psautier. Le Psalmiste invite son âme à retrouver la paix sereine après le cauchemar mortel (cf. Ps 114, 7) ».

Il concluait sa lecture en disant : « Le chant se termine par une scène de lumière: l’orant retourne «sur la terre des vivants», c’est-à-dire sur les routes du monde, pour marcher en «présence du Seigneur». Il s’unit à la prière communautaire dans le temple, anticipation de cette communion avec Dieu qui l’attendra à la fin de son existence (cf. v. 9) ».

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ZENIT Staff

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