La communion dans l’Église et le synode, par Mgr Becciu

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Un changement de mentalité

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« Nous devons passer de la mentalité d’une Église « du sommet »  à une Église « de la communion » qui sache « faire cohabiter l’aspect hiérarchique et l’aspect de la communion », affirme Mgr Angelo Becciu.
Le  substitut pour les Affaires générales de la secrétairerie d’État du Saint-Siège a parlé du dernier Synode de la famille dans l’interview accordée à Radio Vatican, lundi 28 décembre.
« Vivre « en communion » … signifie sentir la liberté d’exprimer sa propre opinion et, en même temps, avoir la liberté et le détachement de ses points de vue pour accueillir ceux des autres », a déclaré Mgr Becciu. Ce « message » « n’est pas facile à vivre », selon l’archevêque : « Mais je vois beaucoup de volonté autour de cela. »
Il faut « faire entrer l’esprit, l’art de la communion dans nos diverses installations, dans un système d’assemblées », a dit Mgr Becciu. « Ainsi comme le pape exerce et aide à vivre dans l’esprit « de communion » en convoquant le Synode », a-t-il expliqué.
« Le pape a voulu que chaque fidèle se sente responsable de la phase de l’élaboration du document ou des points décisifs », a affirmé l’archevêque.
Il est « important », selon lui, de « laisser l’espace pour que l’Esprit Saint dirige nos idées, nos décisions » : « La communion ne signifie pas éclipser ou éliminer le moment de l’autorité qui doit intervenir pour faire la synthèse des différentes contributions ».
C’est précisément ce que fait le pape François dont on attend qu’il noue la gerbe de deux synodes et de l’inter-synode.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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