La cloche de Marienfeld sonne dans la paroisse de l’Aposteln Kirche

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Le « signe » de Jean-Paul II

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COLOGNE, Lundi 22 août 2005 (ZENIT.org) – Le P. Christoph Biskupek, le curé de la basilique des Apôtres, dans le centre de Cologne, assailli par les journalistes est un curé heureux.

Il a eu l’idée, le 2 avril, confie-t-il, de cette cloche qui pourrait porter le nom de Jean-Paul II, pour manifester la présence du défunt pape à la JMJ de Marienfeld et demeurer comme signe tangible de ce que Cologne, l’Allemagne, la jeunesse du monde a vécu ici pendant quelques jours inoubliables.

Cette idée une fois approuvée par le cardinal archevêque de Cologne, Joachim Meisner et par le pape Benoît XVI, le P. Christoph a rassemblé des donateurs anonymes et récolté les 71.000,00 Euro nécessaires.

C’est ainsi que la cloche a été bénie par Benoît XVI à Marienfeld samedi soir, et qu’elle a sonné le rassemblement pour l’eucharistie dimanche, au milieu des jeunes encore endormis.

Un convoi exceptionnel, un camion portant le nom de la fonderie « Petit & Edelbrock », de Gescher , en Westphalie, près de Münster, a apporté sur le parvis de la basilique la cloche de 6, 2 tonnes.

Une grue rouge où se lisait l’inscription « Colonia » a d’abord déposé la cloche et les battants sur le parvis et les enfants se sont mis à la faire sonner. Des badauds ont attendu parfois plusieurs heures entre 10 heures et 13 heures pour la voir se hisser le long du clocher et y prendre place.

Il a fallu ouvrir deux fenêtres jumelles de cette église romane pour y laisser passer cette cloche de 2, 2 mètres de haut : « déplacer quelques pierres et pousser les autres cloches », dit le curé.

La paroisse s’est réunie autour d’un buffet en plein air. La famille spirituelle de Mère Teresa de Calcutta qui a assuré la prière et l’accueil 24 heures sur 24 pendant la semaine était réunie là et chantait : « Jesus Christ you are my life », composé pour les JMJ de Tor Vergata, en l’an 2000.

Les enfants juchés sur les épaules de leur papa, en poussette ou en bandes, étaient fascinés par la cloche et par la grue.

Les badauds s’attroupaient parfois appuyés sur leur bicyclette, ou s’installaient au café de la place en dégustant leur bière. Ils observaient attentivement la manœuvre délicate, le cou tendu vers le clocher où finalement la cloche était déposée en haut d’un échafaudage impressionnant.

Les dames âgées de la paroisse, comme Rosa – qui y habite depuis 45 ans – ou Mathilde, disaient leur « gratitude » pour ce que leur paroisse a vécu cette semaine et leur émotion que ce soit justement dans cette paroisse que la cloche des JMJ portant le nom de Jean-Paul II fasse sa demeure.

Trois jeunes de Hollande assistent à l’événement, signalés par leur drapeau aux bandes horizontales bleu blanc rouge, parfois confondu avec le drapeau français. Ils sont du diocèse de Haarlem et Amsterdam, et ils confient à une télévision allemande qu’ils sont venus, à plus de trois cents, en bateau, depuis Rotterdam, sur le Rhin. Leur joie et leurs danses ont fait, racontent-ils en en riant encore, trembler et danser tout le bateau, en particulier quand celui de Benoît XVI est passé devant eux ! Ils poursuivent leur chemin vers l’abbaye de Fulda pour une session sur la vocation chrétienne.

Ce soir, la paroisse se recueille pour prier lors de la messe et faire ensuite la fête autour des quatre-vingt sœurs missionnaires de la charité, des pères et des frères « de Mère Teresa » qui s’en retournent à leur mission quotidienne après une semaine au milieu d’eux. L’exposition « de la béatification », sur la vie de Mère Teresa, qui a « fait un tabac » confie un jeune, va repartir.

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ZENIT Staff

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