La clef du vrai bonheur, c’est l’amour pour le Christ, affirme Benoît XVI

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Catéchèse du mercredi sur la bienheureuse Angèle de Foligno

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ROME, Mercredi 13 octobre 2010 (ZENIT.org) – La clef du « vrai bonheur », c’est « l’amour pour le Christ », affirme Benoît XVI dans sa catéchèse du mercredi, consacrée à une « grande mystique » italienne du XIIIe s., la bienheureuse Angèle de Foligno.

Aujourd’hui encore, à Foligno – non loin d’Assise – son tombeau est un lieu de pèlerinage fréquenté.

Benoît XVI a invité les catholiques à « demander au Seigneur de nous faire comprendre combien il nous a aimés et comment le vrai bonheur naît d’un véritable amour pour lui ! »

Le pape a rappelé quelques éléments biographiques de la bienheureuse en disant : « La bienheureuse Angèle de Foligno est une grande mystique qui a vécu au 13e siècle. Le début de sa vie n’a pas été celui d’une fervente disciple du Christ. Menant une existence insouciante, elle se marie à 20 ans et a des enfants ».

Or, « plusieurs événements lui font progressivement prendre conscience de ses péchés », et, « à la suite d’une apparition de saint François et d’une confession générale, commence pour elle un véritable chemin de conversion ».

Le pape renvoie aux écrits autobiographiques de la bienheureuse : « Le livre de la bienheureuse Angèle de Foligno témoigne d’une expérience vécue : sa conversion et son cheminement spirituel. Au début de sa conversion elle éprouvait une grande crainte de l’enfer, manifestant une foi encore pauvre de l’amour de Dieu. Peu à peu elle comprend qu’elle n’a rien à donner à Dieu, sinon son peu d’amour, et qu’elle doit plutôt s’ouvrir totalement à l’amour de Dieu et accorder sa vie à celle du Christ ».

Benoît XVI rappelle la fibre franciscaine de sa méditation de la croix : « Sa conversion arrivera à pleine maturation seulement quand le pardon de Dieu apparaîtra à son âme comme le don gratuit de l’amour du Père, source d’amour. Dès lors, le Crucifié sera son «maître de perfection». Toute son expérience mystique consistera à tendre à une ressemblance avec lui, pour se laisser transformer par lui. Admise dans le Tiers Ordre de saint François, elle meurt sereinement à Foligno en 1309.

« Ce n’est qu’avec Dieu que la vie devient vie véritable, car elle devient, dans la douleur pour le péché, amour et joie », insiste le pape.

Benoît XVI actualise le message de la bienheureuse en diagnostiquant les tentations modernes : « Aujourd’hui, nous courrons tous le danger de vivre comme si Dieu n’existait pas: il semble si éloigné de la vie actuelle. Mais Dieu a mille façons, une pour chacun, d’être présent dans l’âme, de montrer qu’il existe et me connaît et m’aime. Et la bienheureuse Angèle veut nous rendre attentifs à ces signes avec lesquels le Seigneur touche notre âme, attentifs à la présence de Dieu, pour apprendre ainsi la vie vers Dieu et avec Dieu, dans la communion avec le Christ crucifié. Prions le Seigneur afin qu’il nous rende attentif aux signes de sa présence, qu’il nous enseigne à vivre réellement ».

En français, le pape a salué « les pèlerins venus de Guadeloupe, du diocèse d’Arras et de celui d’Évry accompagné par Mgr Michel Dubost » et « les choristes de la cathédrale de Saint-Malo et les paroissiens de Malonne, en Belgique ».

Il a conclu par ce souhait : « Que la bienheureuse Angèle de Foligno soit pour vous un exemple et un guide spirituel qui vous conduira vers le Christ. Bon pèlerinage et que Dieu vous bénisse ! »

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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