Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, considère le synode sur la famille comme « une étape importante » dans la perspective du pontificat du pape François « qui est d’obéir au souffle de l’Esprit ».
« Le débat a été très vif, important, profond, libre et il ne fait pas de doute que le texte final approuvé nous prend tous en main, nous les évêques, y compris avec les équilibres oscillants des votes », affirme-t-il au micro de Radio Vatican.
Le synode a désormais « ouvert une porte » aux travaux des Églises locales « pour répondre, d’une part à la vocation élevée de la famille et, de l’autre, pour aider toutes les familles qui ont besoin de soutien, à avancer vers une vie bonne, une vie belle ».
L’archevêque évoque aussi le discours de clôture du pape, qui a parlé des tentations du traditionalisme et du progressisme : « Ce sont deux tentations qui immobilisent… Ce qui nous est demandé à nous, c’est de communiquer à tous l’Évangile de la famille, qui tend à faire du genre humain une seule famille, celle de Dieu. »
Il souligne aussi en référence aux débats que « la vie de l’Église, comme celle de n’importe quelle famille, est faite de clarifications, de questions et il ne fait pas de doute qu’il y a des zones d’ombre et des zones obscures » qui demandent parfois « de l’audace ».
En définitive, l’Église ne peut « oublier que Jésus n’a pas eu peur de manger avec tout le monde, d’accueillir tout le monde et d’indiquer à tous la route à suivre, si nécessaire à travers un changement de ses actions ou de ses comportements ».
Avec une traduction de Constance Roques