La Caritas demande l’éradication de la corruption

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Lettre à Ban ki-Moon à la veille du sommet de Doha en novembre

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ROME, Lundi 7 septembre 2009 (ZENIT.org).- Caritas internationalis et une cinquantaine d’autres organisations humanitaires d’inspiration religieuse demandent à l’ONU d’entamer d’urgence une lutte énergique contre la corruption. 

Dans une lettre au secrétaire général des Nations unies, 50 dignitaires religieux et directeurs d’organisations d’inspiration religieuse affirment que « la corruption est l’une des causes de la pauvreté dans les pays en voie de développement » et « un sérieux obstacles » pour la vaincre, estimant que « tant les pays riches que les pauvres devraient prendre leurs responsabilités dans l’éradication de la corruption sous toutes ses formes ». 

En 2003, l’Assemblée générale a signé la convention de l’ONU contre la corruption (UNCAC), premier traité mondial à avoir fourni un cadre pour harmoniser les efforts mondiaux contre la corruption. 

La semaine dernière, en vue du sommet qui se tiendra à Doha (Qatar) en novembre, le groupe de travail de l’UNCAC s’est réuni à Vienne (Autriche) pour évaluer les progrès atteints. 

Les quelques 50 dignitaires religieux et présidents d’organisations d’inspiration religieuse, y compris la secrétaire général de Caritas internationalis, Lesley-Anne Knight, ont lancé un appel aux délégués qui travaillent à la révision de cette convention afin que l’UNCAC dépasse le cadre des bonnes intentions et devienne un instrument efficace pour éliminer la corruption. 

Dans la lettre au secrétaire général de l’ONU, Ban ki-Moon, le groupe affirme : « La corruption est au centre de l’expérience de pauvreté des gens. Pour les communautés, les pratiques de corruption constituent un frein insurmontable vers une instruction de qualité, une assistance sanitaire et des conditions de vie dignes. La corruption détruit les opportunités et l’espérance ». 

Un mécanisme fort et crédible de révision suppose deux éléments essentiels : la transparence et la participation de la société civile. 

« Un mécanisme de révision basé sur les principes de la transparence et de la participation de la société civile enverrait aux communautés pauvres un signal clair que ceux auxquels ils ont confié le pouvoir et la responsabilité sont disposés et ont la volonté de mettre fin au fléau de la corruption pour le bien de tous ». 

Les autres signataires de la lettre à l’ONU sont l’évêque de Chimoio (Mozambique), Mgr Francisco João Silota ; l’aqrchevêque de l’Eglise anglicane du Kenya, Eliud Wabukala ; le secrétaire général du conseil africain des Leaders religieux-religions pour la paix, Mustafa Ali ; l’évêque d’Hallam (Angleterre), Mgr John Rawsthorne ; le doyen des rabbins de l’Assemblée des synagogue, Masorti, Jonathan Wittenberg.  

Nieves San Martín

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ZENIT Staff

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