La bienheureuse Jeanne Jugan sera canonisée le 11 octobre 2009

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Dix canonisations annoncées pour 2009

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ROME, Dimanche 22 février 2009 (ZENIT.org) – La bienheureuse Jeanne Jugan sera canonisée le dimanche 11 octobre 2009. En tout, dix canonisations sont annoncées pour 2009, en deux célébrations.

Benoît XVI a tenu samedi matin, 21 février, en la salle Clémentine du Vatican, et au cours de la célébration de l’office liturgique de Sexte, un consistoire ordinaire public pour la canonisation de 10 bienheureux.

Cinq de ces futurs saints seront canonisés le 11 octobre, 28e dimanche du Temps ordinaire : un évêque polonais, Zygmunt Szczęsny Feliński ; un prêtre catalan, Francisco Coll y Guitart ; un Belge, Jozef Damian de Veuster ; un Espagnol, Rafael Arnáiz Barón et la bienheureuse bretonne Marie de la Croix (Jeanne) Jugan.

Les cinq autres bienheureux – quatre Italiens, un Portugais – seront canonisés plus tôt dans l’année, le dimanche 26 avril, troisième dimanche de Pâques : Arcangelo Tadini ; Bernardo Tolomei ; Nuno de Santa Maria Álvares Pereira ; Gertrude (Caterina) Comensoli et Caterina Volpicelli.

Canonisations du 11 octobre 2009

– le bienheureux Sigismond Félix Felinski (1822-1895), évêque polonais, fondateur de la congrégation des Sœurs franciscaines de la Famille de Marie.

– le bienheureux François Coll y Guitart (1812-1875), prêtre dominicain catalan, fondateur de la congrégation des sœurs Dominicaines de l’Annonciation de la bienheureuse Vierge Marie.

– le bienheureux Joseph Damien de Veuster (1840-1889), prêtre belge de la Congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, et de l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement (pères de Picpus).

– le bienheureux Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), religieux espagnol de l’Ordre cistercien de la stricte observance.

– la bienheureuse Marie de la Croix (Jeanne Jugan, 1792-1879), Française, vierge, fondatrice de la Congrégation des Petites sœurs des Pauvres.

Canonisations du 26 avril 2009

– le bienheureux Archange Tadini (1846-1912), prêtre italien, fondateur de la Congrégation des sœurs ouvrières de la sainte Maison de Nazareth.

– le bienheureux Bernard Tolomei (+ 1348), abbé, fondateur de la Congrégation de Sainte-Marie du Mont Oliveto de l’Ordre de saint Benoît (des bénédictins Olivétains) (cf. Entretien avec le Père abbé You, Zenit du 24 juillet 2008).

– le bienheureux Nuno de Sainte-Marie Alvares Pereira (1360-1431), religieux portugais de l’Ordre des Carmes.

– la bienheureuse Gertrude (Catherine) Comensoli (1857-1903), vierge, italienne, fondatrice de l’Institut des sœurs du Saint-Sacrement.

– la bienheureuse Catherine Volpicelli (1839-1894), vierge, italienne, fondatrice de la Congrégation des Servantes du sacré Cœur.

C’est la première année que Benoît XVI présidera les canonisations de si nombreux saints : 10 en deux célébrations, dans la même année. Depuis le début de son pontificat, en avril 2005, Benoît XVI a présidé la canonisation de 18 saints en cinq célébrations : 5 canonisations le 23 octobre 2005, 4 le 15 octobre 2006, 4 le 3 juin 2007, et la canonisation de Frère Antonio de Sant’Anna Galvão à São Paulo, le 11 mai 2007, et enfin 4 nouveaux saints le 12 octobre 2008.

Pour les béatifications, Benoît XVI est revenu, dès le mois de mai 2005, à la tradition antérieure à la béatification de Maximilien Kolbe, martyr du nazisme, par Paul VI (17 octobre 1971), de ne pas présider les béatifications. Paul VI avait alors voulu manifester son soutien à l’Eglise polonaise persécutée par le régime communiste : il avait ensuite été sollicité pour les autres béatifications.

Plus encore, Benoît XVI a opéré une « décentralisation » des célébrations : les béatifications ont lieu, lorsque c’est possible, non plus à Rome, mais dans les diocèses d’origine des nouveaux bienheureux, ce qui permet une plus grande implication des Eglises locales. Une communication de la Congrégation pour les Causes des saints, en date du 29 septembre 2005 avait expliqué ces nouvelles dispositions.

C’est aussi une façon d’éviter la confusion entre béatification et canonisation : Jean-Paul II avait lui-même présidé 1.338 béatifications. Or, la canonisation représente la suprême glorification d’un serviteur de Dieu par l’Eglise, et revêt un caractère définitif et universel : le culte vaut pour toute l’Eglise.

La béatification en revanche est la concession d’un culte public à un serviteur de Dieu de façon limitée, en raison de ses vertus « héroïques » ou son martyre.

Mais dans tous les cas c’est toujours l’autorité du souverain pontife qui est engagée dans l’approbation des décrets sur l’héroïcité des vertus, la reconnaissance des miracles ou du martyre, et les dates et lieux des béatifications et canonisations sont également fixées avec son approbation.

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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