La banque vue par Jean-Paul II : un instrument du progrès, si l’éthique s’en mêle

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CITE DU VATICAN, Vendredi 17 septembre 2004 (ZENIT.org) – La banque vue par Jean-Paul II : un instrument de progrès, si l’éthique s’en mêle. Un discours non sans rapport avec ce que Jean-Paul II affirmait déjà en 1991 dans son encyclique sociale « Centesimus Annus ».

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Le pape a reçu à Castelgandolfo 25 dirigeants du groupe bancaire italien « Capitalia », à l’occasion de son deuxième anniversaire.

« La présence des banques au sein de la société peut devenir un véritable instrument de progrès, en favorisant les bonnes initiatives privées ou de groupes qui s’adressent » à elles pour des services financiers et économiques, affirmait le pape.

Il soulignait encore que le monde complexe du crédit appelle « une réflexion de l’Eglise » en raison de ses « nombreuses implications éthiques ».

Jean-Paul II recommande aux banques et aux instituts de crédit de ne pas se limiter à la poursuite du profit, mais de faire référence aux valeurs supérieures de l’existence humaine, et au bien de toute l’humanité, si l’on veut soutenir la croissance et le développement de la société ».

Le pape citait le grand économiste catholique italien Giuseppe Toniolo pour qui la morale chrétienne doit être considérée « comme le plus puissant facteur de développement des énergies économiques chez les peuples, et comme un facteur capable de garantir la régularité et l’efficacité » de l’activité économique.

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ZENIT Staff

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