L’Osservatore Romano : Libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot

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CITE DU VATICAN, Vendredi 24 décembre 2004 (ZENIT.org) – « Ils sont arrivés mercredi soir à Paris par un avion militaire », annonce un surtitre de l’édition en italien du quotidien de la Cité du Vatican, L’Osservatore Romano, du 24 décembre qui annonce en titre : « les reporters français Chesnot et Malbrunot rendus à leurs familles ».

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C’était en effet ce qu’avait demandé Jean-Paul II dans un appel aux ravisseurs.

« Ils sont rentrés à Paris les deux journalistes français, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, libérés, mardi après-midi, après quatre mois d’emprisonnement. Les reporters ont été accueillis par le président français, Jacques Chirac, et par les plus importantes autorités du pays. Christian et Georges ont révélé avoir rencontré le journaliste italien Enzo Baldoni, qui a ensuite été tué par ses ravisseurs. Lors des quinze premiers jours de leur emprisonnement, – ont raconté les reporters français – ils étaient dans un bâtiment où étaient enfermés les occidentaux enlevés sur les routes. Parmi eux, a dit Chesnot, il y avait aussi Baldoni ».

Le quotidien de la Cité du Vatican rappelle que Georges Malbrunit, âgé de 41 ans, était un envoyé du « Figaro » et Christian Chesnot, 37 ans, correspondant de « Radio France International ».

Après avoir été enlevés le 20 août dernier sur la route de Nadjaf, avec leur guide syrien, Mohammed al Joundi – retrouvé vivant par les troupes des Etats-Unis le 13 novembre dernier, à Falluja – , ils sont restés prisonniers 123 jours.

Lors de l’audience générale du 1er septembre, le pape avait appelé à la libération des deux Français en disant : « Dans l’Irak tourmenté aussi la chaîne aveugle de la violence ne se rompt pas, empêchant un prompt retour à la coexistence civile. A l’exécration pour l’exécution barbare de 12 civils népalais s’ajoute l’inquiétude pour le sort des deux journalistes français encore retenus en otage par leurs ravisseurs.

« Je lance un appel pressant pour que cesse partout le recours à la violence, toujours indigne d’une bonne cause, et afin que les deux journalistes français soient traités avec humanité et rendus sains et saufs, au plus vite, à leurs proches.

« C’est aujourd’hui le 1er septembre, l’anniversaire de l’invasion de la Pologne et du début de la Seconde guerre mondiale, qui a semé les deuils en Europe, et dans d’autres continents. En repensant à ces jours-là, en ce moment de graves tensions, invoquons de Dieu, Père de tous les hommes, le don précieux de la paix ».

Le pape avait renouvelé son appel publiquement lors de l’audience du 8 septembre en faveur de tous les otages détenus en Irak.

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ZENIT Staff

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