L’oecuménisme catholique-orthodoxe, réponse à la crise économique et sociale

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ROME, Jeudi 4 décembre 2008 (ZENIT.org) – La crise économique, politique et sociale a aussi comme réponse « le chemin commun vers la pleine communion entre les deux Eglises sœurs, catholique et orthodoxe ».

C’est le message central des homélies du patriarche de Constantinople Bartholomée Ier et du président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le cardinal Walter Kasper, qui se sont rencontrés à Istanbul le 30 novembre pour célébrer la fête de saint André apôtre, fondateur de l’Eglise à Constantinople.

Des extraits de leurs interventions ont été publiés dans l’édition du mercredi 3 décembre de L’Osservatore Romano.

Le patriarche de Constantinople a rappelé la rencontre à Jérusalem en 1967, entre le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras, qui ouvrit un chemin de dialogue entre les deux Eglises.

De la même manière, il a fait référence à la fraternité non seulement physique, mais aussi spirituelle des deux apôtres Pierre et André, un fait que les catholiques aussi bien que les orthodoxes doivent rappeler afin que l’unité soit respectée : « parce que l’on ne peut imaginer Pierre et André séparés ».

« Ce lien entre les deux apôtres, qui a une base de nature biologique, devient ensuite un lien spirituel au nom de notre Seigneur et finit par constituer le lien qui unit les Eglises », a constaté le patriarche.

« Il faut donc arracher les épines qui pendant mille ans ont blessé les relations entre les deux Eglises et avoir comme guide précieux vers l’unité l’esprit de la tradition commune des sept conciles du premier millénaire », a-t-il ajouté.

Quant au cardinal Kasper, il a affirmé que « notre engagement œcuménique n’est pas une option, mais un devoir à l’égard de notre Seigneur, pour pouvoir se considérer partie essentielle de l’Eglise du Christ, notre Seigneur ».

Après la visite, le cardinal Kasper a déclaré que, même si le chemin est encore long, nous marchons dans la bonne direction, « parce qu’avec les orthodoxes, nous avons beaucoup, mais beaucoup de choses en commun ».

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ZENIT Staff

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