L'intégration des chrétiens étrangers : Un défi pour la Terre Sainte

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1ère réunion du comité de la pastorale des travailleurs étrangers

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ROME, Vendredi 29 avril 2011 (ZENIT.org) – Curés, religieux et laïcs du tout nouveau comité de la pastorale des travailleurs étrangers s’est réuni, le 27 avril, pour la première fois, au patriarcat latin de Jérusalem.

En toile de fond, précise sur son site le patriarcat latin, « les discussions ont porté sur les moyens d’élargir et de coordonner le travail des différents acteurs qui se consacrent dans le pays au service des travailleurs étrangers et réfugiés ».

« Lorsqu’on parle des chrétiens de Terre Sainte, on pense rarement aux chrétiens travailleurs étrangers ou réfugiés qui immigrent vers Israël et représentent pourtant une population de plus en plus importante », rappelle-t-il.

Le patriarcat latin estime à 230.000 le nombre de travailleurs étrangers dans le pays, en grande majorité des chrétiens, et à 30.000 le nombre de réfugiés et demandeurs d’asile.

Après la présentation des différentes communautés (philippine, soudanaise, indienne, africaine anglophone et francophone, ukrainienne, érythréenne, hispanophone), le comité a estimé qu’il fallait « redoubler d’efforts pour que les catholiques aient entièrement accès aux sacrements : administration des sacrements et enregistrement ».

Le comité estime également qu’il faut « améliorer l’intégration dans l’Eglise locale de cette population migrante ». Il tient aussi à « développer une vraie solidarité entre les communautés migrantes afin qu’elles s’apprivoisent et se mélangent ». Il est nécessaire ajoute-t-il, de «  favoriser l’accès au catéchisme pour les enfants » en hébreu, la majorité des enfants de travailleurs émigrés étant scolarisés dans des écoles juives.

Le patriarcat latin de Jérusalem annonce une prochaine rencontre pour le mois de juin.

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ZENIT Staff

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