L'importance des enjeux sociaux de la famille, par le P. Lombardi

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Bilan très positif, après trois jours intenses

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Anita Bourdin

MILAN, dimanche 3 juin 2012 (ZENIT.org) – Ces trois jours de Benoît XVI à Milan avec les familles du monde ont été « très positifs et très encourageants » vu l’importnce de l’enjeu social de la famille, déclare le porte parole du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, qui a rencontré la presse à la « FieraMilanoCity » au terme de la messe de clôture de cet événement mondial : entre un million et demi et deux millions de personnes ont pu rencontrer le pape en trois jours. Et le pape leur a livré un vrai « traité pastoral sur les valeurs de la famille ».

Le pape venait d’être salué par une longue « ovation debout » par tous les participants de la messe de Bresso.

Sérénité de Benoît XVI

Le P. Lombardi a souligné que le pape « est serein, content de ces journées » au cours desquelles, le pape « a fait ce que fait le pape » pour le gouvernement de l’Eglise et pour son « ministère spirituel » qui consiste à « annoncer la Bonne nouvelle  à la société et à l’humanité ». Ces trois jours, a continué le P. Lombardi ont mis en lumière de façon « très belle » la « pastorale de l’Eglise dans un événement pas ordinaire : grand, international, avec un horizon mondial », c’était « beau et intense ».

En somme, le P. Lombardi ne cesse de dire sa satisfaction : tout s’est passé « au mieux », on « n’aurait pas pu espérer mieux », et tout s’est vraiment bien déroulé «avec  sérénité », même « la pluie annoncée » depuis des semaines n’est pas venue.

Pour lui, le « climat » créé par les personnes présentes est « très significatif », notamment la « standing ovation prolongée » à l’issue de la messe, spontanée, « pas ordinaire », au moment où le cardinal Ennio Antonelli a remercié le pape : un signe de « gratitude ».

La famille au service de la société

Quant au diocèse de Milan, le P. Lombardi a salué son « efficacité » « pour le bien et au service de l’Eglise et des autres », si bien que le pape a pu vivre deux jours et demi dans un grand événement ecclésial expressif de la beauté et de l’importance du service de la famille pour la société et l’humanité ».

Il souligne l’importance de ce message de la famille, faite « d’amour » et de « solidarité » en ce moment de la mission de l’Eglise et comme « service à la société » en étant « pour le bien de tous ». Le rassemblement a mis en évidence « les importants enjeux sociaux de la famille ».

Comment le pape perçoit-il ces événements ? Il est, « sensible à cette manifestation d’amour et de sympathie ». Il a reçu cet hommage debout « avec joie et gratitude ».

« Le pape connaît bien problèmes de l’Eglise, a fait observer le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, et il ne s’effraye pas : c’est une personne de foi, au fondement de notre foi, le roc sur lequel notre foi s’appuie : il n’est pas affecté par l’incertitude devant  les difficultés que l’on peut rencontrer, mais il cherche à les affronter avec sérénité. Il cherche avec élan et espérance à affronter les autres problèmes. »

Le pape en bonne forme

Il a souligné que pour la veillée de Bresso, samedi soir, le pape, 85 ans, est apparu en « en grande forme », malgré les engagements de la journée, et d’une grande lucidité : il a répondu aux questions posées d’abondance du cœur et avec limpidité.

« Nous avons tous noté sa lucidité et la précision des réponses. Comme d’habitude, il connaissait les questions à l’avance,  et il a apporté ses réponses avec des idées très claires sur ce qu’il voulait dire ».

Les media eux-mêmes on largement rapporté ses propos notamment sur « la responsabilité politique », l’appel à la « solidarité », aux « jumelages », aux employeurs pour qu’ils aient à soutenir les familles, la valeur de la fête, et surtout la valeur de la famille au service du « bien commun de toute la société ».

Un autre sujet a retenu l’attention : sa réponse aux situations matrimoniales de souffrance, notamment des personnes divorcées-remariées, qui ne représentant pas une « situation régulière pour Eglise, ce qui ne leur permet pas une vie sacramentelle ».

Le P. Lombardi note que, tout en expliquant la ligne « classique » de la position de l’Eglise, le pape a parlé de « cette souffrance qui devient « un don pour l’Eglise », revêt une « valeur positive » lorsqu’elle est vécue « consciemment » : la « renonciation aux sacrements » est certes « douloureuse, a-t-il fait observer, mais elle peut porter du fruit pour toute l’Eglise.

La communion dans l’Eglise

Puis le P. Lombardi a insisté à ce propos sur ce qu’a dit le pape de la « coresponsabilité de la communauté de l’Eglise » et sur ce que Benoît XVI appelle la « communion spirituelle avec le Corps du Christ, Corps vivant qui est l’Eglise ».

Il voit dans les réponses du pape à ce sujet hier soir, « une contribution précieuse et originale ».

Enfin, pour ce qui est de l’homélie de ce dimanche et du rapport entre société et famille, le P. Lombardi estime que cette homélie constitue un « traité pastoral sur les valeurs de la famille ».

Il estime significative pour cela la présence du Président du Conseil italien Mario Monti, qui a salué brièvement le pape au terme de la messe de ce dimanche matin : un geste de « gentillesse » que cette présence « à un moment aussi important pour la société vu le thème abordé ».

Le préfet de Milan, M. Gian Valerio Lombardi a pour sa part souligné que le flux et le reflux de la foule, en bus, en métro, en train, à pied, se sont passés très paisiblement, et que les interventions pour médicaux n’ont pas eu à traiter de cas graves, en dépit de la foule immense.

Ils n’ont pas gâché la fête

Dans ce contexte comment le pape vit-il, une nouvelle publication, ce dimanche matin, dans un quotidien italien, de documents réservés ?  Il ne semble pas avoir gâché sa joie, la fête des familles, et du dimanche.

Pour le P. Lombardi, la publication continue depuis des mois, et en constitue donc pas une « nouveauté » : ce ne sont d’ailleurs pas les « derniers » il avoue qu’il ne sera « pas surpris » si d’autres sont publiés dans les semaines à venir : « Qui a reçu cette grande quantité de documents se les joue avec ses stratégies et ses façons de faire, pas avec l’intention de faire tout en une seule fois et de nous laisser tranquilles ».

Sans commenter le contenu, le P. Lombardi a dit qu’il n’était « ni étonné ni préoccupé ».

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ZENIT Staff

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