L’importance actuelle du lien entre Eucharistie et Pénitence

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Des propositions concrètes

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ROME, Mercredi 5 octobre 2005 (ZENIT.org) – « L’importance actuelle du lien entre Eucharistie et Pénitence » a été soulignée le 4 octobre par le grand pénitencier du Vatican, le cardinal des Etats-Unis, James Francis Stafford : il demandait un chanoine pénitencier par diocèse. L’archevêque de Puerto Montt, au Chili, Mgr Cristian Caro Cordero, demandait au synode de lancer une année du sacrement de la pénitence et que les prêtres consacrent plus de temps à la direction spirituelle des jeunes et au sacrement de la réconciliation.

« L’Église se reconnaît comme le peuple des sauvés, des réconciliés avec le Père dans le sang du Fils », faisait observer le cardinal Stafford, qui ajoutait : « Dans le même temps, l’Église se reconnaît comme le nouveau peuple de Dieu, pèlerin qui expérimente les tentations et les embûches du chemin, ainsi que l’infidélité de ses membres. Il en découle une exigence constante de conversion et un besoin permanent de réconciliation ».

Il en déduisait que « la vie chrétienne est authentique lorsqu’elle est vécue dans une attitude de permanente conversion personnelle et communautaire, qui a son expression la plus élevée dans le signe de la réconciliation sacramentelle ».

Il soulignait la dimension « publique » de la réconciliation. « Renouveler l’alliance d’amitié avec Dieu n’est pas seulement une décision intime du chrétien pénitent, faisait observer le cardinal Stafford, mais cela requiert un signe reconnu dans et par la communauté ecclésiale, dans la personne du ministre, parce que le péché a brisé le lien d’amitié avec le Seigneur et avec son Église. La participation au banquet eucharistique avec les frères comporte, comme condition inéluctable, un signe public de réconciliation ».

Le cardinal Stafford achevait sur cette recommandation : « Il est souhaitable que, dans chaque diocèse, soit présent un chanoine pénitencier ou, au moins, un prêtre qui exerce la même mission, tel que cela est prévu par le canon 508 du Codex Juris Canonici. Ce sont eux qui peuvent aider les confesseurs dans leur délicat ministère et les instruire sur les éventuels recours à la Pénitencerie Apostolique. Il s’agit d’un service précieux pour la sérénité de la conscience de nombreux fidèles, comme en témoigne le travail quotidien de la Pénitencerie Apostolique elle-même »

Pour sa part, Mgr Cristian Caro Cordero était intervenu dans la session de lundi 3 octobre au matin, en proposant une année du sacrement de la réconciliation.

Le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la Congrégation romaine pour les Evêques a pris la parole pour appuyer cette proposition.

Mgr Caro Cordero a également souligné comme « providentielle » la prochaine canonisation du bienheureux prêtre et jésuite chilien Alberto Hurtado, le 23 octobre jour de la conclusion du synode, car il a été « un homme eucharistique et social ».

Devant la « perte du sens du péché, Mgr Caro Cordero suggérait en outre que les prêtres s’engagent davantage dans la direction spirituelle des jeunes et qu’ils dédient plus de temps au sacrement de la réconciliation.

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ZENIT Staff

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