ROME, Vendredi 27 juillet 2007 (ZENIT.org) – Selon un évêque brésilien délégué à la Cinquième Conférence générale de l’Episcopat Latino américain et des Caraïbes, qui a eu lieu en mai dernier au sanctuaire d’Aparecida (Brésil), les répercussions de ce grand événement ecclésial dépendront de l’accueil qui sera réservé à ses messages.
« Nous savons que, pour tester le juste impact des événements ecclésiaux, il ne suffit pas de mesurer les répercussions sur le moment mais de voir comment ils sont perçus et accueillis par la suite » , affirme Mgr Demétrio Valentini, évêque de Jales (Sao Paulo), dans un article diffusé par la CNBB (Conférence Nationale des Evêques du Brésil) mardi 24 juillet dernier.
Pour Mgr Valentini, « Aparecida n’est pas encore garantie ». « Ses répercussions dépendront de l’accueil qu’auront reçu ses messages, qui nous arrivent non seulement sur papier, et dans ce même esprit qui animait les travaux de cette conférence au pied du sanctuaire marial » .
Mgr Valentini rappelle que la CNBB organisera en août prochain un séminaire pour faire connaître les conclusions d’Aparecida. Son diocèse aussi, le diocèse de Jales, profitera de la préparation de son traditionnel pèlerinage (19 août) pour en faire un instrument d’accueil, analysant pendant trois semaines les divers aspects du riche héritage de cette Cinquième conférence.
D’après l’évêques brésilien, « les vrais contours » du document d’Aparecida « reposent sur le climat de communion ecclésiale expérimenté au cours de la conférence, ouverte à la compréhension, au dépassement des préjugés, à un engagement personnel et de recherche vers davantage d’authenticité, ancrée au modèle de l’Eglise des origines et à la proposition de l’Evangile » .
Soulignant « un aspect très important » du document d’Aparecida, Mgr Valentini affirme qu’il est nécessaire de « percevoir la sérénité et la conviction avec lesquelles est cité » le Concile Vatican II « pour fonder les recommandations à propos des différentes questions abordées dans le document » .
« On ne peut comprendre l’engagement pastoral de l’Eglise en Amérique Latine, durant ces dernières décennies, sans le support clair et indispensable du Concile », affirme l’évêque.
« Sans avoir besoin de faire étalage de tout cela, Aparecida porte avec elle une claire réaffirmation de la validité du Concile, considéré comme une référence sûre et ample pour le cheminement de l’Eglise à l’heure actuelle, qui a besoin d’être réaffirmée et reconsidérée à sa juste valeur », a-t-il conclu.
