L'expérience des carrefours : une confrontation entre formateurs

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Congrès des formateurs à la vie consacrée (suite)

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« Le carrefour est un espace dynamique dans lequel nous chercherons à intégrer nos savoirs et nos pratiques opératoires sur un thème spécifique », a expliqué sœur Nicla Spezzati, ASC, sous-secrétaire de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, en présentant l’expérience des carrefours lors du congrès des formateurs : « Le carrefour permet de classifier et d’évaluer les expériences que les participants portent en eux comme un bagage précieux ».

Cinquante-deux carrefours se sont formés dans l’après-midi du 9 avril, pour aborder un grand nombre de thèmes : ‘Les jeunes aspirants à la vie consacrée’, ‘La formation à la communication à l’ère du numérique’, ‘Pauvreté des formateurs’, ‘Complémentarité et réciprocité dans la vie consacrée féminine et masculine’, ‘Le dialogue avec les cultures et l’inculturation dans la formation’… Les formateurs ont échangé sur les nombreux sujets, partageant leurs expériences pour chercher à interpréter leur vécu de la formation et à en tirer des lignes claires de discernement et d’inspiration pour l’avenir.

L’objectif de cette expérience était de permettre de poser un regard d’observation et d’interprétation sur les questions proposées, d’être « un lieu de rencontre et de réflexion sur les liens entre théorie et pratique, entre une évaluation de soi comme formateur et des résultats de la formation, à partir d’un thème ».

La mise en commun des expériences, des problématiques, des provocations soulevées par les chemins de formation a été une invitation à l’espérance : « nous cherchons, a insisté sœur Nicla, à reconnaître dans la grisaille de nos chemins quotidiens, inévitablement anxieux et tissés de problèmes, Celui en qui nous avons mis notre espérance et qui réalise notre joie. « Là où sont les consacrés, il y a toujours la joie », dit le pape François, parce qu’il y a des hommes et des femmes qui ont reconnu le Vivant dans l’histoire ».

Traduction de Constance Roques

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ZENIT Staff

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