Jean-Paul II a reçu au Vatican samedi dernier, 6 mars, en la salle Paul VI, les membres de trois paroisses romaines: Sainte-Brigitte, Saint-Hilaire de Poitiers et Saint-Maxime, et il a présidé la messe.
Avec ces trois autres paroisses le pape a rencontré 310 des 336 paroisses de son diocèse.
« Ecouter et suivre le Christ. Il y a 25 ans, au début du carême, j’ai ressenti le devoir d’encourager le peuple chrétien tout entier à faire cette expérience fondamentale. ‘Jésus-Christ est le chemin de l’Eglise’, ai-je dit dans ma première encyclique, » Redemptor Hominis », que je voudrais vous remettre aujourd’hui symboliquement, chers paroissiens ».
Jean-Paul II soulignait le lien entre le thème de l’encyclique et celui de l’évangile de ce 2e dimanche de carême : la Transfiguration selon l’évangile de saint Luc qu’il commentait dans son homélie.
« C’est en présence de Pierre, Jacques et Jean que le Christ a révélé sa gloire de Fils de Dieu », disait Jean-Paul II. Aussi ont-ils « reconnu en lui, éclatant de gloire, l’Elu, le Messie, la Lumière du monde qui donne un sens à notre vie », continuait le pape.
« La voix mystérieuse venue d’en haut disant: « Il est mon Fils, écoutez-le! », nous invite nous aussi à le suivre docilement », exhortait Jean-Paul II.
Jean-Paul II notait par ailleurs que l’un des principaux problèmes rencontrés par ces paroisses dans l’annonce de l’Evangile est celui de la diffusion des sectes.
« Elles font tout spécialement pression sur les personnes en difficulté ou isolées », déplorait le pape.
Il recommandait: « Il faut donc entreprendre une forte et courageuse ré-évangélisation. Il faut que Jésus, centre du cosmos et de l’histoire, rencontre tout être humain, car dans le Mystère de la Rédemption le « problème de l’homme est inscrit avec force, vérité et amour ». Annoncer le Christ signifie faire découvrir à chacun, et en particulier à ceux qui souffrent de pauvreté spirituelle ou matérielle, la tendresse et la miséricorde divines ».