ROME, Mardi 18 septembre 2007 (ZENIT.org) – Le président de la Conférence épiscopale espagnole (CEE) et évêque de Bilbao, Mgr Ricardo Blázquez affirme que « l’ETA doit disparaître au plus vite, sans contrepartie et totalement ». <br>
Juste avant de prendre part au XVIème cours de formation sur la doctrine sociale de l’Eglise autour du thème : « La situation démocratique aujourd’hui en Espagne », l’évêque a commenté le dernier communiqué de l’organisation terroriste basque, en affirmant : « Il n’apporte rien de plus ».
Mgr Blázquez a manifesté son « soutien aux victimes du terrorisme de l’ETA et à tous ceux qui subissent ses menaces ».
Concernant une éventuelle éducation à la citoyenneté, Mgr Blázquez a déclaré que la CEE n’avait soutenu aucune mesure en particulier, mais qu’elle partageait « la liberté des parents à éduquer leurs enfants sur la base de leurs propres convictions».
Le président de la CEE a inauguré le cours sur la doctrine sociale de l’Eglise en dressant la liste de tout ce que l’Eglise avait apporté au processus démocratique espagnol, et en assurant que le Concile Vatican II avait apporté une grande contribution à ce processus.
Mgr Blázquez a évoqué le contenu de l’encyclique Gaudium et Spes, soulignant l’importance d’une telle déclaration pour déterminer « les attitudes de normalité vers lesquelles il est nécessaire de tendre », tout en rappelant que l’Eglise espagnole, à cette époque, avait fourni une masse de documents et de réflexions et que tous ces textes sont « d’une grande cohérence ».
Il a par ailleurs fait remarquer que l’Eglise n’a pas renoncé à sa volonté de « contribuer à une meilleure qualification de la démocratie ».
