L’espérance au cœur du message du pape aux jeunes du monde

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24e JMJ, le dimanche des Rameaux, 5 avril 2009

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ROME, Mercredi 4 mars 2009 (ZENIT.org) – « Nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant » : l’espérance, c’est le thème que Benoît XVI propose aux jeunes du monde dans son Message pour la XXIVe JMJ, qui se célèbre cette année dans les diocèses le dimanche des Rameaux, le 5 avril prochain.

Un message publié aujourd’hui et en date de la fête de la Chaire de Saint Pierre, le 22 février dernier.

La recherche de la grande espérance

Le pape souligne comment la « grande espérance » que les jeunes cherchent, c’est le Christ. En cette année Saint-Paul, le pape s’arrête aussi au commentaire de ce verset de saint Paul (1 Tm 4, 10), en précisant que Paul est un « témoin de l’espérance ».

« La question de l’espérance, en vérité, est au centre de notre vie d’êtres humains et de notre mission de chrétiens, particulièrement à l’époque actuelle. Nous ressentons tous le besoin d’espérance, non pas d’une espérance quelconque, mais d’une espérance solide et fiable, comme j’ai voulu le souligner dans l’encyclique Spe salvi », rappelle le pape.

Benoît XVI souligne que « la jeunesse en particulier est un temps d’espérance, parce qu’elle regarde vers l’avenir avec de nombreuses attentes ».

Et il montre un chemin : « Il faut affronter des obstacles qui parfois semblent insurmontables: difficultés dans les études, manque de travail, incompréhensions familiales, crises dans les relations avec les amis ou dans la construction d’un couple, maladie ou handicap, manque de ressources adéquates suite à la crise économique et sociale actuelle ».

Mais, « où puiser et comment tenir vivante dans notre cœur la flamme de l’espérance ? », demande le pape.

Il rappelle que dans son encyclique il a montré comment « la politique, la science, la technique, l’économie et toute autre ressource matérielle ne sont pas suffisantes à elles seules pour offrir la grande espérance à laquelle tous aspirent » : « Cette espérance « ne peut être que Dieu seul, qui embrasse l’univers et qui peut nous proposer et nous donner ce que, seuls, nous ne pouvons atteindre » (n. 31). »

Le désarroi d’une génération

Par conséquent, souligne encore le pape, « une des conséquences principales de l’oubli de Dieu est l’évident désarroi qui marque nos sociétés, avec ses dimensions de solitude et de violence, d’insatisfaction et de perte de confiance qui aboutissent fréquemment à la désespérance ».

Il fait observer que « la crise de l’espérance touche plus facilement les nouvelles générations » en disant : « Je pense, chers jeunes amis, à tant de vos contemporains blessés par la vie, conditionnés par une immaturité personnelle qui est souvent une conséquence d’un vide familial, de choix éducatifs permissifs et libertaires, et d’expériences négatives et blessantes. Pour certains – et malheureusement ils sont nombreux – l’issue presque inévitable est la fuite aliénante vers des comportements à risque et violents, vers la dépendance de la drogue et de l’alcool, et vers tant d’autres formes de déséquilibres ».

Le pape encourage l’évangélisation des jeunes par les jeunes, pour insuffler cette espérance : « Le premier engagement qui nous concerne tous est donc celui d’une nouvelle évangélisation qui aide les nouvelles générations à redécouvrir le visage authentique de Dieu, qui est Amour.

Jésus veut rencontrer chacun de vous

Il adresse aux jeunes cette exhortation à imiter Paul : « A vous, chers jeunes, qui êtes en recherche d’une espérance ferme, j’adresse les mêmes paroles que saint Paul adressait aux chrétiens persécutés de la Rome d’alors: ‘Que le Dieu de l’Espérance vous donne en plénitude, à vous qui croyez, la joie et la paix, afin que vous débordiez d’espérance par la puissance de l’Esprit Saint’ (Rm 15, 13). Durant cette année jubilaire dédiée à l’Apôtre des nations, à l’occasion du bimillénaire de sa naissance, apprenons de lui à devenir des témoins crédibles de l’espérance chrétienne ».

Après avoir évoqué saint Paul, « témoin de l’espérance », le pape indique que la « grande espérance est en Christ » avant d’indiquer « le chemin vers la grande espérance ».

Il indique le chemin de la prière personnelle en disant : « Chers jeunes, de même qu’il a rencontré un jour le jeune Paul, Jésus veut rencontrer aussi chacun de vous. Oui, avant d’être notre désir, cette rencontre est un grand désir du Christ (…). Quand dans la prière nous exprimons notre foi, même si c’est dans l’obscurité, nous le rencontrons déjà parce qu’Il s’offre à nous. La prière persévérante ouvre notre cœur pour l’accueillir ».

La liturgie de votre paroisse

Le pape indique le chemin de la prière et des sacrements. « Donnez de la place à la prière dans votre vie ! Prier seul est bien, et prier ensemble est encore plus beau et plus profitable, parce que le Seigneur a assuré d’être présent là où deux ou trois sont réunis en son nom (cf. Mt 18, 20). Il y a de nombreuses façons pour se lier d’amitié avec Lui : il existe des expériences, des groupes et des mouvements, des rencontres, des itinéraires pour apprendre à prier et à grandir ainsi dans l’expérience de la foi. Prenez part à la liturgie de votre paroisse et nourrissez-vous abondamment de la Parole de Dieu et d’une participation active aux Sacrements », insiste Benoît XVI.

Le pape conclut en invitant les jeunes à la cohérence et à « agir selon l’espérance chrétienne » et indique Marie comme « Mère de l’Espérance ».

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ZENIT Staff

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