L´Eglise fondée par Paul, appelée à l´évangélisation et à l´unité

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Pour cela, « il nous faut nous purifier »

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CITE DU VATICAN, Samedi 5 mai 2001 (ZENIT.org) – « Rassemblés ce matin pour la célébration eucharistique, nous demanderons à l’Apôtre Paul de nous donner son ardeur dans la foi et dans l’annonce de l’Évangile à toutes les nations, ainsi que son souci de l’unité de l’Église »: d´emblée le pape Jean-Paul II appelait les chrétiens d´Athènes à l´évangélisation et à l´unité, à l´imitation de l´Apôtre Paul, ce qui exige une « conversion ».

Il nous faut nous purifier
« Paul rappelle clairement que nous ne pouvons enfermer Dieu dans nos façons de voir et de faire tout humaines, disait le pape en français. Si nous voulons accueillir le Seigneur, nous sommes appelés à la conversion. Tel est le chemin qui nous est proposé, chemin qui nous fait suivre le Christ pour vivre comme lui, fils dans le Fils. Nous pouvons alors relire notre marche personnelle et celle de l’Église comme une expérience pascale; il nous faut nous purifier pour entrer pleinement dans la volonté divine ».

Jusqu’aux extrémités de la terre
Le pape soulignait la dimension universelle de la mission. « Évoquer à Athènes la vie et l’action de Paul, c’est, insistait Jean-Paul II, être invité à annoncer l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre, en proposant à nos contemporains le salut apporté par le Christ et en leur montrant les chemins de sainteté et de vie morale droite qui constituent les réponses à l’appel du Seigneur. L’Évangile est une bonne nouvelle universelle, que tous les peuples peuvent entendre ».

Dialogue missionnaire
La culture personnelle de Paul – lui, Juif, Pharisien, et citoyen romain – « avait été forgée par l’hellénisme », disait le pape. « Il s’est donc servi de cela pour annoncer l’Évangile avec des mots qui puissent frapper ses auditeurs », continuait le pape en affirmant cet exemple éclairant pour les chrétiens aujourd´hui: « Le christianisme du nouveau millénaire devra répondre toujours mieux à cette exigence d’inculturation » (Novo millennio ineunte, n. 40) », en particulier par un « dialogue véritablement missionnaire avec leurs contemporains », et « une proposition claire et forte de l’Évangile ».

Tradition de sagesse et d’humanisme
Rappelant la « longue tradition de sagesse et d’humanisme » de la Grèce, le pape expliquait comment le « travail des philosophes et des premiers apologistes chrétiens permit ensuite d’ouvrir, à la suite de saint Paul et de son discours d’Athènes, un dialogue fécond entre la foi chrétienne et la philosophie ».

Etre présents au monde
« Il est urgent de développer les occasions de dialogue avec nos contemporains, répétait le pape, notamment dans les lieux où se joue l’avenir de l’homme et de l’humanité, pour que les décisions prises ne soient pas guidées uniquement par des intérêts politiques et économiques qui méconnaissent la dignité des personnes et les exigences qui en découlent, mais qu’il y ait le supplément d’âme qui rappelle la place insigne et la dignité de l’homme ». Et d´exhorter: « Je vous encourage à être présents au monde »!

La beauté de ce visage multiforme de l’Église du Christ
Le pape citait en exemple une nouvelle fois les saints patrons de l´Europe, Cyrille et Méthode, « les deux frères de Salonique »: « Partis à la rencontre des peuples slaves, ils ont su leur apporter l’Évangile dans leur propre langue ». Qu´ils nous aident, disait Jean-Paul II « à répondre toujours mieux à l’exigence d’inculturation et à nous réjouir de la beauté de ce visage multiforme de l’Église du Christ! »

Le passion de l’unité
Le pape montrait ensuite comme Paul  » s’est fait ensuite le défenseur de l’unité » et d´exhorter à « repartir du Christ » et de mettre en œuvre cette « passion de l´unité ». « La passion de l’unité de l’Église doit être celle de tous les disciples du Christ, disait le pape. Malheureusement, le triste héritage du passé nous suit encore au-delà du seuil du troisième millénaire […], un long chemin reste encore à parcourir » (Novo millennio ineunte, n. 48). Mais il ne faut pas que cela nous décourage; notre amour du Seigneur nous pousse à nous engager toujours davantage en faveur de l’unité. Pour faire de nouveaux pas en ce sens, il est important de « repartir du Christ » (ibid., n. 29). Parce que c´est la volonté du Christ, ajoutait Jean-Paul II et que la « présence maternelle » de Marie accompagne les chrétiens sur ce chemin.

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ZENIT Staff

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