L’école catholique doit « indiquer la présence du Christ dans notre temps »

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Le cardinal Grocholewski au terme du congrès européen sur l’enseignement catholique

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ROME, Jeudi 4 décembre 2008 (ZENIT.org) – La mission fondamentale de l’école catholique, comme celle de toute autre institution liée à l’Eglise, est d’« indiquer la présence du Christ dans notre temps et dans notre histoire ».

Ce sont les propos tenus par le cardinal Zenon Grocholewski, préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique, à l’homélie de la messe célébrée à la fin des travaux du congrès sur l’école catholique en Europe qui a eu lieu à Rome ces jours-ci.

Faisant sienne l’inquiétude du congrès concernant l’avancée du sécularisme sur le continent européen, le cardinal a insisté sur l’importance de « pouvoir entendre parler du Christ, de pouvoir le rencontrer ». Les institutions scolaires catholiques « sont aujourd’hui pratiquement les seuls endroits où tant de personnes en ont la possibilité : entendre parler de Lui, le rencontrer dans la culture, dans la littérature, dans ce que son message, l’Evangile, a produit de beau, de grand, en Europe », a-t-il souligné.

« L’école et l’enseignement catholiques doivent parler du Christ pour que les élèves puissent sentir le besoin de le rencontrer », a-t-il insisté.

Sur le même sujet, Ferec Yanka, sous-secrétaire du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE), une des entités organisatrices du congrès, s’est exprimé sur les antennes de Radio Vatican, soulignant que l’école catholique doit « affronter le relativisme ».

« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une culture de la mort, de la solitude, du désespoir, a-t-il relevé. Dans ce contexte, les écoles catholiques devraient être des témoins de la vie, de la vie que l’on défend, qui protège la personne humaine dès sa conception jusqu’à sa mort naturelle ».

Cette voie porte à « découvrir de nouveaux horizons de la réalité, un dialogue culturel, ou plutôt interculturel, entre le monde de la culture, de la science et de la foi », a-t-il expliqué.

Enseigner la religion en Europe

Autre thème affronté durant les travaux du congrès : l’enseignement de la religion sur la base d’un rapport analysant la situation dans tous les pays européens.

Le Rapport sur l’état de l’enseignement de la religion catholique en Europe a été présenté par Etienne Verhack, secrétaire général du Comité européen pour l’enseignement catholique (CEEC), et réalisé en collaboration avec les 35 conférences épiscopales d’Europe.

Dans la quasi totalité des pays européens la question de « l’enseignement religieux est liée à une série de questions historiques », a souligné sur Radio Vatican l’un des responsables du Rapport, Alberto Campoleoni, expert en enseignement auprès de la Conférence épiscopale italienne.

Ce qui, pour lui, est très positif car cela veut dire que cet enseignement est né de « la conscience que le rapport avec la tradition chrétienne et donc avec les racines chrétiennes de l’Europe, contribue à former la citoyenneté européenne ».

Le document final du congrès, a-t-il ajouté, met d’ailleurs en avant le fait que l’enseignement de la religion est effectivement « une ressource pour les jeunes générations et pour la construction de la société européenne ».

L’enseignement de la religion, a-t-il conclu, pose « toute une série de défis importants », dont « la formation des enseignants », et « la recherche constante d’une meilleure efficacité ».

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ZENIT Staff

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