L’assemblée de la réorganisation des Œuvres pontificales missionnaires

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Aujourd’hui, la seconde partie de l’assemblée

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ROME, Lundi 8 mai 2006 (ZENIT.org) –L’assemblée des directeurs nationaux des Œuvres pontificales missionnaires se tient à la Pala Cavicchi de Ciampino (4-12 mai), et vient d’approuver de nouveaux statuts en vue de la relance de leur activité.

La première partie de l’Assemblée, du 4 au 6 mai, est consacrée, explique l’agence vaticane Fides comme toujours à la « Journée de la Pastorale » et cette année elle aura pour thème l’inculturation interculturelle. Elle affrontera donc le thème de la pluralité des cultures et des religions pour réfléchir sur le chemin de la théologie et de la pratique missionnaire. Le dernier jour sera consacré à la présentation du Manuel des OPM.

Du 8 au 12 mai, l’Assemblée se penchera sur les relations des Secrétaires généraux des quatre Œuvres Pontificales Missionnaires concernant l’activité qui a eu lieu l’année dernière, et prendra en examen les bilans et les demandes de subside parvenu.

Le Président des Œuvres Pontificales Missionnaires, l’archevêque Henryk Hoser a ouvert les travaux de la session et les participants ont été reçus ce matin en audience par Benoît XVI.

Mgr Henryk Hoser a souligné que la « multiculturalité de notre société représente un défi pour la mission ».

« Où est la limite entre le respect paralysant et l’audace charismatique, dans l’annonce de l’Evangile ? Quelle est la limite entre le dialogue et la fidélité au dépôt de l’Eglise ? Malgré les difficultés nous ne devons pas avoir peur – a exhorté l’archevêque -, car comme nous lisons ces jours-ci dans la liturgie pascale, le Christ ressuscité nous précède en Galilée, patrie de l’Evangile et de la rencontre avec l’autre ».

Mgr Hoser a remercié le P. Jean-Claude Veder, qui a développé la seconde partie de son exposé vendredi 5 mai : « Inculturation interculturelle comme chemin de la théologie et de la pratique missionnaire ».

Le Professeur des Iles Maurice a expliqué comment, alors que le terme « multiculturalité » exprime un espace de cohabitation de personnes différentes, le mot « interculturalité » naît au contraire là où se manifeste l’exigence de commencer un dialogue entre les cultures, afin qu’advienne un enrichissement réciproque. Cela n’est pas facile, la bonne volonté ne suffit pas, mais c’est un processus fondé sur l’éducation au dialogue et sur l’accueil de l’autre, différent de nous. Dans ce contexte l’Eglise est appelée à s’incarner à travers une « inculturation interculturelle » en suivant « Jésus de Nazareth, l’altruiste par excellence ».

Une bonne partie de la journée du vendredi 5 mai a été consacrée aux travaux des groupes divisés par langues, dix en tout, où les Directeurs nationaux se sont confrontés d’abord entre eux et après devant toute l’Assemblée, sur leurs expériences diverses. Leurs interventions ont fait comprendre la diversité des situations dans lesquelles se trouvent les chrétiens dans le monde : de ceux présents en Terre Sainte à ceux de Belgique, de ceux en Tunisie à ceux de l’Amazonie au Brésil, de ceux de l’Inde à ceux du Kenya.

Les propositions ont été nombreuses pour porter en avant une pratique missionnaire dans le monde contemporain, et tous ont été d’accord pour affirmer qu’il est nécessaire, avant tout, d’être des témoins crédibles du Christ Ressuscité, sans perdre notre identité, dans le respect de l’autre. En cherchant le dialogue, mais avant tout en aimant comme le Christ nous a aimés. En ce sens la nécessité d’une formation missionnaire du Peuple de Dieu a été soulignée à tous les niveaux, toujours selon Fides.

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ZENIT Staff

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