L’arme du christianisme est la charité, affirme un évêque égyptien

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Un message d’espérance adressé aux chrétiens d’Orient

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ROME, Lundi 18 octobre (ZENIT.org) – Au cours de la 9e Congrégation générale du Synode des évêques, Mgr Krikor-Okosdinos Coussa, évêque d’Alexandrie des Arméniens (Egypte), a évoqué la charité comme « l’arme du christianisme », dont l’objectif est de jeter des ponts entre les hommes. Avec force, il a invité à tendre la main « aux musulmans et aux juifs avec une espérance chrétienne et une vie nouvelle ».

« Mon intervention est un message d’espérance adressé aux chrétiens afin qu’ils voient dans l’Orient la source d’espérance du Christ qui y est né, y a été crucifié et y est ressuscité », a-t-il ajouté.

« L’arme du Christianisme n’est pas fabriquée dans les usines et ne sort pas de la terre afin de prendre une forme, une dimension ou une couleur quelconque », a expliqué le haut prélat. « L’arme du Christianisme est la charité. Elle consiste à jeter des ponts entre l’homme et son frère homme pour qu’il n’y ait ni proche ni lointain ».

« Et si l’homme peut découvrir cette arme, il se découvre lui-même et connaît donc sa position. Et quand il connaît, il aime, et quand il aime, il donne et quand il donne, il se rassure, et quand il se rassure, il se stabilise, et quand il se stabilise, il est exempt de tout vice et de tout fléau », a-t-il ajouté.

En évoquant son espérance : « vivre en paix », Mgr Coussa a invité à tendre la main « aux musulmans et aux juifs avec une espérance chrétienne et une vie nouvelle ». « Disons aux juifs : cessez de tuer les innocents et n’oubliez pas ce que vous dit le Talmud : en chaque homme je vois Dieu ».

« Tendons la main à nos frères musulmans dans l’espérance d’une convivialité qui permette de construire une seule nation, une seule société régie par la charité, la fraternité, la compréhension et le dialogue », a-t-il affirmé.

Dans cette région « assujettie aux plus forts et grands dangers », la « convivialité l’emporte sur toutes les divergences pour se rencontrer les uns avec les autres, avec les musulmans et même avec les juifs ». « Nous nous sentons parfois menacés par la peur, le désespoir et la persécution, et nous oublions que notre présence chrétienne est liée à la dimension de notre foi et à sa profondeur ».

« L’Église annonce la charité et combat l’iniquité et le fanatisme », a poursuivi Mgr Coussa. « Elle propage l’éducation et ne travaille pas pour elle-même mais plutôt pour la Gloire de Dieu, le Suprême et confirme l’espérance ».

L’évêque a enfin souhaité que ce synode permette « de ne pas arrêter le travail en faveur de l’espérance recherchée, et ce malgré les épreuves et les difficultés qui nous entourent, parce que le témoignage et la communion ne mûrissent que dans les calamités et les vicissitudes dont le fruit est la charité ».

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ZENIT Staff

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