L’Année sacerdotale, pour redécouvrir l’amour du cœur du Christ

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Catéchèse du cardinal Stafford

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ROME, Vendredi 3 juillet 2009 (ZENIT.org) – Tous les fidèles et tous les prêtres peuvent recevoir l’indulgence partielle ou plénière de l’Année sacerdotale – y compris pour les défunts – aux conditions indiquées par le décret de la pénitencerie apostolique qui encourage la participation à l’Eucharistie, à l’adoration eucharistique, la prière de l’office des heures, la prière d’intercession pour tous les prêtres, et spécialement la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. On pourrait en quelque sorte résumer ainsi la dynamique de l’Année sacerdotale : du cœur du saint curé d’Ars au Cœur du Christ. 

Un décret de la Pénitencerie apostolique, en date du 25 avril 2009, fête de saint Marc Évangéliste, signé par le cardinal James Francis Stafford, alors encore Grand pénitencier, et Mgr Gianfranco Girotti, o.f.m. conv., régent, indique les indulgences attachées à l’Année sacerdotale (cf. ZENIT du 13 mai 2009). 

Le décret se trouve intégralement en français sur le site de l’Annus sacerdotalis, une année que Benoît XVI a ouverte le 19 juin dernier, en la solennité du Sacré Cœur de Jésus, journée de la sanctification sacerdotale, lors de vêpres en présence de la relique du cœur de saint Jean-Marie Vianney, amenées à Rome par Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars. 

Le pape conclura cette année lors d’une rencontre mondiale des prêtres place Saint-Pierre, le 11 juin 2010 : ce sera pour eux une occasion de renouveler ensemble « leur fidélité envers le Christ et leur lien de fraternité ».

« Certains exercices de piété, à accomplir pendant l’Année sacerdotale convoquée en honneur de saint Jean-Marie Vianney, sont enrichis par le don d’Indulgences sacrées », indique ce décret. 

Il encourage notamment les prières en « l’honneur du Sacré-Coeur de Jésus, pour obtenir que les prêtres conservent la pureté et la sainteté de leur vie ».  

Le cardinal Stafford rappelle que l’année coïncide avec la « commémoration des 150 ans du pieux transfert au ciel (dies natalis) de saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars » et qu’il a été « un admirable exemple de vrai pasteur devenu serviteur du troupeau du Christ ». 

Le site publie, à côté des textes officiels pour cette année thématique une biographie de saint Jean-Marie Vianney, en six langues. 

Mais le cardinal Stafford souligne que l’année sacerdotale n’est pas exclusivement pour le renouveau sacerdotal : l’exemple du saint curé d’Ars est « capable d’inciter les fidèles, et en premier lieu les prêtres, à imiter ses vertus », écrit-il. 

Le décret souligne en même temps que cette année a pour objectif de constituer « pour les prêtres » une occasion « de renforcer toujours plus leur fidélité au Christ par de pieuses méditations et d’autres actions sacrées et initiatives opportunes ». 

« Les prêtres doivent s’engager, insiste le cardinal Stafford, avec des prières et des bonnes oeuvres, pour obtenir du Christ Éternel et Souverain Prêtre la grâce de resplendir en foi, espérance, charité et autres vertus, et ils doivent manifester par la conduite de leur vie, et même par leur habit extérieur, qu’ils sont pleinement donnés au bien spirituel du peuple ; ce que l’Eglise a toujours eu à coeur par-dessus tout ». 

Pour les prêtres :  bréviaire et adoration eucharistique

Et d’expliquer les conditions de l’indulgence plénière pour les prêtres tout d’abord, en encourageant la liturgie des heures et de l’adoration du Saint-Sacrement : « L’indulgence plénière, applicable également aux confrères défunts sous forme de suffrage, est accordée miséricordieusement dans le Seigneur aux prêtres vraiment pénitents qui, n’importe quel jour, réciteront pieusement au moins les laudes ou les vêpres devant le Très-Saint-Sacrement exposé à l’adoration publique ou qui repose dans le tabernacle, et qui, à l’exemple de saint Jean-Marie Vianney, se proposeront avec disponibilité et générosité pour célébrer les sacrements, spécialement celui de la pénitence ; conformément aux dispositions en vigueur, ils devront en outre faire la confession sacramentelle, s’approcher du Banquet eucharistique et prier selon les intentions du Souverain Pontife ». 

Pour ce qui est de « l’Indulgence partielle », « également applicable aux confrères défunts », elle est accordée aux prêtres « chaque fois qu’ils réciteront avec dévotion des prières légitimement approuvées pour mener une vie sainte et pour s’acquitter saintement des sacra munera qui leur sont confiés ». 

Pour les fidèles : prière pour les prêtres et Eucharistie

Pour ce qui concerne les fidèles, « l’Indulgence plénière » est accordée « à tous les fidèles vraiment pénitents qui assisteront avec dévotion au divin Sacrifice de la Messe dans une église ou un oratoire, et qui offriront à Jésus Christ Prêtre Souverain et Éternel, pour les prêtres de l’Eglise, des prières et n’importe quelle bonne oeuvre accomplie ce jour-là, pour qu’Il les sanctifie et les modèle selon Son cœur, du moment qu’ils auront expié leurs péchés par la pénitence sacramentelle et qu’ils auront prié selon les intentions du Souverain Pontife ; cette concession vaut aux dates de l’ouverture et de la fermeture de l’Année sacerdotale, le jour du 150° anniversaire du pieux trépas de Saint Jean-Marie Vianney, le premier jeudi du mois ou en quelque autre jour désigné par les ordinaires des lieux pour l’utilité des fidèles ». 

La Pénitencerie apostolique ajoute cette recommandation : « Il sera très opportun que, dans les églises cathédrales et paroissiales, ce soient les prêtres chargés de la cura pastorali qui dirigent publiquement ces exercices de piété, qui célèbrent la Sainte Messe et reçoivent les confessions des fidèles ». 

Tous peuvent y participer

Mais qui ne peut se déplacer ou participer à des célébrations communes peut également recevoir cette « Indulgence plénière ». En effet, elle est également accordée, « dans leur maison ou là où leur empêchement les retient, aux personnes âgées, aux malades et à ceux qui, pour des motifs légitimes, ne peuvent pas quitter leur domicile, et qui, ayant conçu une détestation de tout péché et ayant l’intention de s’acquitter dés que possible des trois conditions habituelles, réciteront aux jours ci-dessus déterminés, des prières pour la sanctification des prêtres, et offriront avec confiance à Dieu, à travers Marie Reine des Apôtres, les maladies et les difficultés de leur vie ». 

Quant à l’Indulgence partielle elle « est  accordée à tous les fidèles chaque fois qu’ils réciteront avec dévotion cinq Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire soit au Père, ou une autre prière approuvée à cette fin, en l’honneur du Sacré-Coeur de Jésus, pour obtenir que les prêtres conservent la pureté et la sainteté de leur vie ». 

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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