ROME, Lundi 4 février 2008 (ZENIT.org) – Benoît XVI exprime sa « proximité à toute la population » du Kosovo et rappelle sa position, dans la ligne du discours du pape du 7 janvier 2008 aux diplomates.
Le président de la Province autonome serbe du Kosovo, M. Fatmir Sejdiu, a été reçu par Benoît XVI samedi 2 février en audience privée.
Un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège indique que le pape a reçu le président Sejdiu, avant tout pour exprimer « sa proximité à toute la population de cette terre, où le christianisme est présent depuis les premiers siècles de notre ère ».
« Actuellement, continue la même source, l’Eglise catholique comprend environ 65.000 fidèles et rend un service apprécié surtout dans les domaines de l’assistance et de l’éducation, en faveur de tous les Kosovars, indépendamment de leur appartenance ethnique ou religieuse ».
La rencontre a également permis au pape, continue le communiqué, de « recevoir des informations directes sur la situation actuelle, et sur les perspectives futures ».
« L’audience à la plus haute Autorité institutionnelle de l’actuelle Province autonome de Serbie, administrée par l’ONU selon la résolution bien connue du Conseil de sécurité N. 1244, ne représente aucun changement dans la position du Saint-Siège à propos du statut juridique définitif du Kosovo », précise la note.
« Pour ce qui concerne une éventuelle déclaration d’indépendance du Kosovo, le Saint-Siège suivra avec une attention particulière les développements in loco, et, dans son évaluation, tiendra compte de l’orientation de la communauté internationale », ajoute le Saint-Siège.
Enfin, la salle de presse précise : « Le Saint-Siège ne néglige aucune occasion d’exhorter chacun à la réconciliation, à la justice, et à la paix. Dans le cas présent, il rappelle ce que le pape a exprimé dans son discours au Corps diplomatique le 7 janvier 2008 : il souhaitait que l’on garantisse la sécurité et le respect des droits de ceux qui habitent cette terre, afin que s’éloigne définitivement le spectre de la confrontation violente, et que la stabilité européenne soit renforcée ».
Le pape disait en outre le 7 janvier dernier : « Je me réjouis des progrès accomplis dans différents pays de la région des Balkans et j’exprime encore une fois le souhait que le statut définitif du Kosovo prenne en compte les légitimes revendications des parties en présence ».
Anita S. Bourdin
