Kenya : le pape condamne la "brutalité insensée" de l'attaque à Garissa

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Il appelle les autorités à redoubler d’efforts pour mettre fin à la violence

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Le pape François condamne la « brutalité insensée » du massacre perpétré contre de jeunes chrétiens, hier, 2 avril 2015, au campus de l’université de Garissa, au Kenya. Selon les derniers bilans officiels, au moins 147 morts et 79 blessés sont à déplorer.

L’attaque d’hommes armés – qui ont séparé les musulmans et non-musulmans avant d’abattre ou de garder en otage ces derniers – a été revendiquée par les Shebab, militants islamistes somaliens liés à Al-Qaida.

Le pape a fait parvenir un télégramme, par l’intermédiaire du cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin, au président de la Conférence épiscopale du Kenya, le cardinal John Njue, archevêque de Nairobi.

« Profondément attristé par cette perte immense et tragique », le pape assure les familles des victimes et tous les Kényans « de ses prières et de sa proximité spirituelle » : il confie « les âmes des défunts à la miséricorde infinie de Dieu » et prie « pour que tous ceux qui pleurent soient consolés ».

En union avec toutes les personnes de bonne volonté à travers le monde, le pape François « condamne cet acte de brutalité insensée » et prie pour la conversion des auteurs de ce crime.

Il appelle les autorités « à redoubler leurs efforts pour travailler avec tous les hommes et femmes du Kenya » à « mettre fin à la violence » et pouvoir ainsi voir « l’aube d’une nouvelle ère de fraternité, de justice et de paix ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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