Journée Mondiale des Lépreux : La fondation Follereau contre l’exclusion sociale

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Les chiffres de la lèpre aujourd’hui

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ROME, Mardi 15 janvier 2008 (ZENIT.org) – A l’occasion de la 55e Journée Mondiale des Lépreux, le 27 janvier prochain, la Fondation Raoul Follereau fait campagne sur le thème de l’exclusion sociale : «  La lèpre ne tue pas. Elle condamne ».

Comme chaque année en effet, depuis 1954, la Journée mondiale des lépreux créée par Raoul Follereau appelle à la générosité,  le 27 janvier 2008. Jusqu’ici, 14 millions de lépreux ont été guéris, mais la lèpre frappe encore « une personne toutes les trois minutes et toutes les trente minutes, c’est un enfant qui est touché ».

La fondation rappelle que la lèpre, à la différence de la tuberculose, dont elle est proche, est causée par un bacille très lent à se reproduire. Ce bacille ayant été identifié en Norvège, il porte le nom de son découvreur : Hansen. Il s’agit d’une « mycobactérie » qui touche les nerfs et provoque des insensibilités et des paralysies.

Elle n’est pas héréditaire, quoique certaines familles soient plus réceptives au bacille de Hansen qui en est la cause. Elle se transmet par les voies respiratoires, rarement par contact cutané.

Le premier symptôme visible est une tache sur la peau – insensible à cet endroit précis – puis, si le traitement arrive trop tard, l’atteinte des nerfs entraîne paralysies et infirmités définitives. D’insensible, la lèpre est devenue douloureuse en raison de la compression des nerfs, au coude en particulier.

Depuis 1981, un traitement efficace, une polychimiothérapie (PCT), permet de tuer le bacille de la lèpre, de stopper la contagion dès la première prise de cette association d’antibiotiques et de guérir le malade en 6 ou 12 mois selon la forme de lèpre.

Pour briser la chaîne de transmission et éviter les mutilations, le traitement doit être administré dès l’apparition des premiers signes de la maladie : la PCT ne répare pas les invalidités constituées.

Or, dépistés trop tard, 2 à 3 millions de malades présentent des infirmités liées à la lèpre, nécessitant une prise en charge adaptée. Les associations locales Raoul Follereau aident les handicapés guéris de la lèpre à retrouver leur autonomie et leur place dans la société, à travers une activité économique.

Plus de 14 millions de malades ont été guéris ces 25 dernières années, grâce à l’efficacité du traitement et à l’engagement de la Fédération des associations qui luttent contre la lèpre dans le monde (ILEP), dont la Fondation Raoul Follereau est membre fondateur.

Malheureusement, le nombre des nouveaux cas reste élevé, avec plus de 265 000  victimes en 2006. Parmi elles, plus de 20 000 enfants : soit 1 enfant touché par la lèpre toutes les 30 minutes dans le monde.

La persistance de la contagion, le trop grand nombre de malades dépistés trop tard et souffrant déjà d’infirmités ainsi que l’absence d’un vaccin ne permettent toujours pas d’envisager une élimination plus rapide de ce fléau millénaire.

Depuis toujours aussi, la Fondation Raoul Follereau soutient les efforts des chercheurs. Elle finance actuellement des essais portant sur la mise au point d’un traitement plus court et d’un test de dépistage précoce.

Reconnue d’utilité publique, certifiée par le « Bureau Veritas Certification France », la Fondation Raoul Follereau permet à ses donateurs imposables de déduire 75 % de leurs dons dans la limite de 488 €. Au-delà, la réduction est de 66 % dans la limite de 20 % de leur revenu imposable. Elle peut recevoir legs, donations et assurances vie, exonérés de tous droits et taxes. (Fondation Raoul Follereau, 31 rue de Dantzig 75015 Paris , BP 79 – 75015 Paris / Don en ligne sécurisée : www.raoul-follereau.org ).

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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