Joseph Pignatelli, un saint compagnon dans les moments difficiles

Print Friendly, PDF & Email

Deuxième centenaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire de saint Joseph Pignatelli, prêtre jésuite (1737-1811), compagnon fidèle dans les moments les plus difficiles, et donc fidèle intercesseur!

Ce grand Jésuite espagnol vécut à l’une des époques les plus difficiles pour la Compagnie de Jésus. Persécutions, injures, exil, ne vainquirent cependant pas sa constance. Il est connu pour avoir été « le lien entre l’ancienne et la nouvelle Compagnie ».

Il est cité par le Père général des jésuites, Adolfo Nicolas, dans sa lettre du 14 novembre 2013 pour les 200 ans du rétablissement de la Compagnie de Jésus. Il dit notamment ceci: “Saint Joseph Pignatelli a été une autre personnalité importante de cette période. Lors des moments difficiles de l’expulsion et de l’errance, il a su réunir, renforcer et encourager ses frères. Même pendant la suppression, il a maintenu la communication, l’amitié et l’espoir parmi ses anciens compagnons.” Justement, la lettre est datée de la fête de saint Joseph Pignatelli, célébrée le 14 dans la Compagnie de Jésus.

Il était né à Saragosse dans une illustre famille d’Aragon. Et c’est à l’âge de quinze ans qu’il demanda à entrer dans la Compagnie de Jésus, à Tarragone. Après ses premiers vœux, il enseigna à Manrèse, Bilbao et Saragosse.

Mais lorsque les Jésuites furent expulsés d’Espagne, il dut s’exiler, avec son frère, Jésuite lui aussi, et six cents autres membres de la Compagnie, en Corse puis en Italie, à Ferrare. Il y fut chargé de la formation des jeunes Jésuites. Pourtant, il allait affronter une nouvelle épreuve avec la suppression de la Compagnie en 1773.

Pendant plus de vingt ans, il vécut à Bologne, comme prêtre séculier. Il soutint ses frères matériellement et moralement tout en préparant soigneusement la restauration de la Compagnie qui advint en 1804. Il s’éteignit à Rome en 1811, et sa dépouille repose en l’église du « Gesù », c’est-à-dire du “Saint Nom de Jésus”.

Share this Entry

Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel