Jeunes, imitez la grande charité de S. Martin de Tours

Print Friendly, PDF & Email

Le saint « miséricordieux »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Imitez la grande charité de saint Matin de Tours : c’est en substance l’invitation adressée par le pape François aux jeunes, au terme de l’audience générale de ce mercredi 12 novembre, place Saint-Pierre.

« Hier, a rappelé le pape, nous avons célébré la mémoire de saint Martin, évêque de Tours. Que sa grande charité soit pour vous un exemple, chers jeunes, pour vivre votre vie comme un don. »

Le pape a aussi invité les malades à trouver, « dans les moments sombres de la souffrance » un soutien dans « son abandon au Christ Sauveur ».

« Que sa vigueur spirituelle vous rappelle, chers nouveaux mariés, le caractère central de la foi dans votre chemin conjugal », a jouté le pape à l’adresse des jeunes mariés.

Pour l’Orient chrétien, saint Martin est « le Miséricordieux ». Il était né vers 317, en Pannonie – aujourd’hui, la Hongrie – aux frontières de l’empire romain. Il fut contraint de s’enrôler dans l’armée romaine et fut envoyé en Gaule. A Amiens, il rencontra un pauvre grelottant de froid avec qui il partagea son manteau : la seconde moitié n’étant pas à lui mais à l’Empire, il ne pouvait le lui donner en entier.

L’épisode est rapporté par son biographe, Sulpice Sévère. Il écrivit cette biographie à Primuliacum, sur la route de Toulouse à Narbonne.

La nuit suivante, Martin a la révélation que c’est au Christ qu’il a donné son manteau. Il embrasse la foi chrétienne et quitte l’armée romaine. Puis il rejoint saint Hilaire, à Poitiers.

Ils fondent alors le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. Sa réputation de sainteté attirera les habitants de Tours qui viendront l’enlever pour en faire leur évêque.

Il ne cessera plus d’annoncer l’Evangile jusqu’à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, en 397. Il repose en la basilique qui porte son nom, à Tours

Sulpice Sévère lui prête ces dernières paroles : « Seigneur, s’il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur », « laborem non recuso ».

Share this Entry

Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel