Jeunes, apprenez à aimer comme le Christ !

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A l’école du Coeur de Jésus et de sainte Marguerite-Marie

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Jeunes, apprenez à aimer comme le Christ: c’est l’appel lancé aujourd’hui par le pape François aux jeunes, en italien.

Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, 16 octobre, le pape François a évoqué la fête de sainte Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial (France), à qui le Christ a donné pour misison de répdandre l’amour de son Coeur, au XVIIe s.

Le pape François s’est adressé aux jeunes, aux malades, aux nouveaux mariés, en disant, en italien, à la fin de l’audience: “

“Nous célébrons aujourd’hui la mémoire de sainte Marguerite-Marie Alacoque. Que la dévotion au Coeur Sacré de Jésus vous enseigne, chers jeunes, à aimer comme lui aimait; qu’elle vous rende forts, chers malades, pour porter la croix de la souffrance avec patience; et qu’elle vous soutienne, vous, chers nouveaux mariés, pour construire votre famille sur la fidélité et le dévouement.”

La sainte a spécialement entendu ces paroles gravées dans la chapelle qui lui est consacrée à l’intérieur de la Chapelle des apparitions”: “Je te fais héritière de mon Coeur”. C’est grâce à elle et grâce à son confesseur, saint Claude la Colombière, jésuite, que s’est propagé dans le monde l’amour du Coeur de Jésus.

Le 2 juillet 1688, deux ans avant sa mort, la sainte voit Christ sièger au sein de flammes qui représentent le feu brûlant de son amour. À droite, Marie a le visage tourné vers Marguerite-Marie. La Vierge lui confie ce message : les sœurs de la visitation doivent promouvoir la dévotion au Coeur de Jésus, mais les jésuites sont chargés d’expliquer théologiquement le mystère du Cœur de Jésus.

Le site internet des sanctuaires de Paray-le-Monial rappelle les principales apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie, au monastère de la Visitation. Voici quelques extraits des paroles du Christ rapportées par la sainte.

Apparition du 27 décembre 1673 (fête de saint Jean)

 » Mon divin cœur est si passionné d’amour pour les hommes et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen et qu’il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre. « 

Grande apparition, de juin 1675

 » Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes « 

Dans une communication plus personnelle, Jésus demande à Marguerite-Marie de l’accompagner chaque jeudi soir, durant une heure, pour participer à son agonie à Gethsémani. Il lui dit :

« C’est ici où j’ai le plus souffert qu’en tout le reste de ma Passion (…) ; il n’y a point de créature qui puisse comprendre la grandeur des tourments que je souffris alors ».

Lettre de Marguerite-Marie au Père Croiset :

 » La première grâce particulière qu’il me semble avoir reçue pour cela, ce fut un jour de saint Jean l’Évangéliste qu’après m’avoir fait reposer plusieurs heures sur cette sacrée poitrine, je reçus de cet aimable Coeur des grâces dont le souvenir me met hors de moi-même. Après cela, ce divin Coeur me fut présenté comme dans un trône de flammes, plus rayonnant qu’un soleil et transparent comme un cristal, avec cette plaie adorable, et il était environné d’une couronne d’épines, qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient, et une croix au-dessus qui signifiait que dès les premiers instants de son
Incarnation, c’est-à-dire que dès lors que ce sacré Coeur fut formé, la Croix y fut plantée, et il fut rempli dès ces premiers instants, de toutes les amertumes que devaient lui causer les humiliations, pauvreté, douleurs et mépris que la sacrée humanité devait souffrir, pendant tout le cours de sa vie et en sa sainte Passion… ».

Décédée le 17 octobre 1690, Marguerite-Marie a été canonisée en 1920, l’année de la naissance de Karol Wojtyla.

Jean-Paul II, élu il y a 35 ans aujourd’hui, a visité le sanctuaire de Paray-le-Monial en 1986, et il disait: “Ce n’est qu’à travers le mystère du Coeur blessé du Christ que celui qui aspire au bonheur authentique et durable peut en trouver le secret”.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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