Jean-Paul II salue la mémoire du cardinal König, engagé "pour la paix"

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CITE DU VATICAN, Dimanche 14 mars 2004 (ZENIT.org) – Jean-Paul II salue l’engagement du défunt cardinal König « pour la paix et la réconciliation ».

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Le cardinal autrichien Franz König est décédé à Vienne dans la nuit de vendredi à samedi, à l’âge de 99 ans. Ses funérailles auront lieu à Vienne le 27 mars en la cathédrale Saint-Etienne.

Jean-Paul II salue, dans un télégramme, « son témoignage pour le message du Christ et son engagement pour la paix et la réconciliation », fidèle à sa devise épiscopale, de faire la vérité dans la charité : « Veritatem facientes in caritate ».

Le cardinal König était président émérite du conseil pontifical pour le Dialogue avec les non-croyants, et archevêque émérite de Vienne.

Il était né en Autriche, à Rabenstein, le 3 août 1905, et avait été ordonné prêtre à 28 ans. Entre 1934 et 1945, il a été curé en Autriche. A partir de 1945, il a été professeur de religion à Krems, et à partir de 1948, professeur de théologie morale à Salzbourg. En 1952, il avait été nommé évêque de St. Pölten, et en 1956, archevêque de Vienne. Jean XXIII l’a créé cardinal le 15 décembre 1958. Il a conservé la charge pastorale du diocèse de Vienne jusqu’à ses 80 ans, en 1985.

Il a eu un rôle de premier plan pendant le concile, en particulier pour les documents sur le ministère des évêques, la réforme liturgique, le droit canon, les tâches des laïcs, la collégialité épiscopale, et la mariologie.

En tant que chargé du dialogue avec les non-croyants, il a effectué plusieurs voyages dans les pays de l’Est européen sous régime soviétique et dans son diocèse, il a favorisé le renouveau de la vie chrétienne et des méthodes pastorales.

En 1995, il avait reçu le prix de la Fondation « Ensemble pour la paix » (« Together for peace ») et avait déclaré à cette occasion: « Je suis optimiste et je crois que parfois on peut transformer un aspect négatif en une pensée positive. J’ai participé au concile Vatican II et j’en ai tiré l’enseignement qu’il est nécessaire de promouvoir le dialogue entre nous et une formation contraire à l’égoïsme, auquel nous sommes tous plus ou moins enclins. Pour un catholique il y a ainsi les aspects personnels et sociaux, qu’il ne faut pas séparer, ce que beaucoup font, au contraire. Mais si nous considérons l’importance de l’aspect personnel et social ensemble, nous ferons des progrès. Mais nous devrons avoir de la patience! »

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ZENIT Staff

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